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Compétitivité externe décroissante et vulnérabilités : un besoin d’actions publiques résolues pour l’agroalimentaire

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2021. Ressources en ligne : Abrégé : Que s’est-il passé depuis mai 2020 en matière de compétitivité du secteur agroalimentaire français [1] ? Les fondamentaux agronomiques ou économiques n’ont guère changé. La balance commerciale de la France dans ce secteur est toujours globalement excédentaire. Mais sa lente dégradation se poursuit. Le décrochage des parts de marché de la France par rapport à ses principaux concurrents européens est manifeste. Les différents auteurs de cet article attribuent ce décrochage à un manque de « compétitivité » – qu’il s’agisse du coût du travail dans ce secteur, de la faiblesse de ses gains de productivité, de la compétitivité hors-prix ou de causes plus structurelles. Tous les acteurs ne s’accordent pas pour autant sur l’urgence à agir et les remèdes à employer. L’élément nouveau, depuis 2020, est que la « souveraineté alimentaire » est revenue dans les débats. « Déléguer notre alimentation est une folie », disait le Président de la République [2] au début de la crise liée à la Covid-19, alors que les supermarchés peinaient à fournir au rythme souhaité farine, lait ou œufs à des Français redécouvrant le plaisir de pratiquer la pâtisserie à domicile. Dès lors, la résilience de ce secteur devient une préoccupation, un fondement de l’action publique, et certains de ses intrants rejoignent la liste des « biens sensibles » [3].Abrégé : What has happened to the competitiveness of the French food industry since May 2020? The fundamentals in farming and the economy have hardly changed. The country’s balance of trade in the primary sector is still running a surplus, but is slowly decreasing: market shares in comparison with major European rivals are definitely tapering off. This trend is set down to a lack of ‟competitiveness”, whether due to labor costs in the sector, the slight gains made in productivity, non-price competitiveness or structural causes. Not all stakeholders deem it urgent to undertake action; nor do they agree on the remedies to be applied. What is new since 2020 is that ‟sovereignty over the food supply” has become a publicly debated issue. ‟Delegating our food supply is insane”, in the words of the president of France at the start of the COVID-19 pandemic, when supermarkets were having problems restocking shelves with flour, milk or eggs while the French were rediscovering at home the pleasure of baking. This sector’s resilience has become a preoccupation motivating interventions; and some inputs now used in this sector have been listed as ‟sensitive” products.
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Que s’est-il passé depuis mai 2020 en matière de compétitivité du secteur agroalimentaire français [1] ? Les fondamentaux agronomiques ou économiques n’ont guère changé. La balance commerciale de la France dans ce secteur est toujours globalement excédentaire. Mais sa lente dégradation se poursuit. Le décrochage des parts de marché de la France par rapport à ses principaux concurrents européens est manifeste. Les différents auteurs de cet article attribuent ce décrochage à un manque de « compétitivité » – qu’il s’agisse du coût du travail dans ce secteur, de la faiblesse de ses gains de productivité, de la compétitivité hors-prix ou de causes plus structurelles. Tous les acteurs ne s’accordent pas pour autant sur l’urgence à agir et les remèdes à employer. L’élément nouveau, depuis 2020, est que la « souveraineté alimentaire » est revenue dans les débats. « Déléguer notre alimentation est une folie », disait le Président de la République [2] au début de la crise liée à la Covid-19, alors que les supermarchés peinaient à fournir au rythme souhaité farine, lait ou œufs à des Français redécouvrant le plaisir de pratiquer la pâtisserie à domicile. Dès lors, la résilience de ce secteur devient une préoccupation, un fondement de l’action publique, et certains de ses intrants rejoignent la liste des « biens sensibles » [3].

What has happened to the competitiveness of the French food industry since May 2020? The fundamentals in farming and the economy have hardly changed. The country’s balance of trade in the primary sector is still running a surplus, but is slowly decreasing: market shares in comparison with major European rivals are definitely tapering off. This trend is set down to a lack of ‟competitiveness”, whether due to labor costs in the sector, the slight gains made in productivity, non-price competitiveness or structural causes. Not all stakeholders deem it urgent to undertake action; nor do they agree on the remedies to be applied. What is new since 2020 is that ‟sovereignty over the food supply” has become a publicly debated issue. ‟Delegating our food supply is insane”, in the words of the president of France at the start of the COVID-19 pandemic, when supermarkets were having problems restocking shelves with flour, milk or eggs while the French were rediscovering at home the pleasure of baking. This sector’s resilience has become a preoccupation motivating interventions; and some inputs now used in this sector have been listed as ‟sensitive” products.

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