Évolution après la révolution de Jasmin des troubles mentaux en Tunisie
Type de matériel :
23
Introduction : Depuis la révolution de 2011, de nombreux changements ont eu lieu dans le pays. Dans cette étude, nous avons voulu reproduire en partie l’enquête santé mentale image et réalité, réalisée en 2005, pour préciser l’évolution de la prévalence des troubles mentaux dans notre pays. Méthodes : enquête de type transversal descriptif sur un échantillon de 300 personnes représentatif du gouvernerat de l’Ariana. Le matériel utilisé pour le repérage des troubles mentaux était le MINI. Résultats : La prévalence d’au moins un trouble psychiatrique était de 52 %. Par rapport à 2005, une légère baisse a été observée pour les troubles dépressifs (35 % vs 31 %) et les troubles anxieux (de 37 % à 33 %). L’augmentation de la prévalence a été discrète pour les conduites addictives et plus importante pour les syndromes psychotiques et le risque suicidaire. Conclusions : D’autres études en population générale sont indispensables afin de mieux cerner les besoins actuels en matière de santé mentale du pays.
Mental disorders in Tunisia after Jasmin’s revolution Background : In 2005, a first study was conducted in Tunisia “Mental Health in the general population : images and realities” to determine the prevalence of various mental disorders in the general population. Since then, many changes have taken place in the country. The most important was the revolution. In this study, we wanted to reproduce the MHGP survey to clarify the evolution of the prevalence of mental disorders in Tunisia. Methods : a descriptive and cross-sectional study on a representative sample of the Governorate of Ariana composed of 300 people and established by the quota method. To identify the mental disorders we used the MINI interview. Results : The prevalence of at least one psychiatric disorder was 52 %. Compared to 2005, a slight decrease was observed for depressive disorders (35 % vs. 31 %) and anxiety disorders (37 % to 33 %). The increase in prevalence was quiet for addictive behaviors and considerable for psychotic syndromes and suicide risk. However, the prevalence of insomnia was stable. Conclusion : Other general population studies using diagnostic instruments best suited to our socio-cultural context are necessary. Moreover, the establishment of a mental health care plan is crucial
Réseaux sociaux