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Traitements intra-artériels des métastases hépatiques de tumeurs neuroendocrines

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2021. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Le foie est le site métastatique le plus fréquent des tumeurs neuroendocrines, surtout celles d’origine gastro-entéro-pancréatique (GEP-NET). La survenue de métastases hépatiques constitue l’un des facteurs pronostiques négatifs les plus importants pour les patients. Le traitement spécifique de ces métastases est indiqué lorsqu’elles constituent la partie dominante de la charge tumorale, ou en raison de symptômes liés à leur sécrétion hormonale. Parmi les nombreuses options thérapeutiques, les traitements intra-artériels sont couramment utilisés en cas de maladie hépatique dominante. Ils comprennent la chimioembolisation, l’embolisation et, plus récemment, la radioembolisation. Les deux premiers sont des traitements ischémiants qui reposent sur l’embolisation de branches de l’artère hépatique associée ou non à l’injection d’une drogue anti-tumorale émulsionnée dans de l’huile de pavot ou chargée dans des microbilles calibrées. Ils sont associés à une survie sans progression hépatique de 16-18 mois, une survie globale de l’ordre de 3 à 5 ans, à un taux de réponse objective aux alentours de 60 %, et un taux de réponse clinique atteignant 90 %, au prix d’une toxicité principalement hépatobiliaire. La réponse à ces traitements est meilleure lorsqu’ils sont utilisés tôt dans l’histoire de la maladie. Le bénéfice de la chimioembolisation par rapport à une embolisation simple n’a pas été démontré mais semble exister, notamment dans les TNE d’origine pancréatique. La radioembolisation est une radiothérapie vectorisée par voie intra-artérielle. Les études préliminaires rapportent des résultats oncologiques proches de ceux des traitements ischémiants pour une tolérance précoce qui semble meilleure. En revanche, la toxicité retardée, liée à l’irradiation du foie non tumoral, ne doit pas être négligée. Cette mini-revue détaille le rôle des traitements intra-artériels hépatiques des métastases de TNE, et discute leurs avantages et leurs limites dans une perspective oncologique.Abrégé : The liver is the most common metastatic site of neuroendocrine tumors, especially those of gastroenteropancreatic origin (GEP-NET). The occurrence of liver metastases is one of the most important negative prognostic factors for patients. Specific treatment of these metastases is indicated when they constitute the dominant part of the tumor burden, or because of symptoms related to their hormonal secretion. Among the many treatment options, intra-arterial therapies are commonly used for dominant liver disease. They include chemoembolization, embolization and, more recently, radioembolization. The first two are ischemic treatments that rely on embolization of branches of the hepatic artery with or without injection of an antitumor drug emulsified in poppy oil or loaded in calibrated microbeads. They are associated with a progression-free survival of 16-18 months, an overall survival of 3 to 5 years, an objective response rate of around 60%, and a clinical response rate of up to 90%, at the cost of mainly hepatobiliary toxicity. The response to these treatments is better when they are used early in the history of the disease. The benefit of chemoembolization compared to simple embolization has not been demonstrated but seems to exist, especially in NET of pancreatic origin. Radioembolization is an intra-arterial vectorized radiotherapy. Preliminary studies report oncological results similar to those of ischemic treatments, with an early tolerance that seems better. However, the delayed toxicity associated with the irradiation of the non-tumor liver should not be overlooked. This mini-review details the role of hepatic intra-arterial treatments of NET metastases and discusses their advantages and limitations from an oncological perspective.
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Le foie est le site métastatique le plus fréquent des tumeurs neuroendocrines, surtout celles d’origine gastro-entéro-pancréatique (GEP-NET). La survenue de métastases hépatiques constitue l’un des facteurs pronostiques négatifs les plus importants pour les patients. Le traitement spécifique de ces métastases est indiqué lorsqu’elles constituent la partie dominante de la charge tumorale, ou en raison de symptômes liés à leur sécrétion hormonale. Parmi les nombreuses options thérapeutiques, les traitements intra-artériels sont couramment utilisés en cas de maladie hépatique dominante. Ils comprennent la chimioembolisation, l’embolisation et, plus récemment, la radioembolisation. Les deux premiers sont des traitements ischémiants qui reposent sur l’embolisation de branches de l’artère hépatique associée ou non à l’injection d’une drogue anti-tumorale émulsionnée dans de l’huile de pavot ou chargée dans des microbilles calibrées. Ils sont associés à une survie sans progression hépatique de 16-18 mois, une survie globale de l’ordre de 3 à 5 ans, à un taux de réponse objective aux alentours de 60 %, et un taux de réponse clinique atteignant 90 %, au prix d’une toxicité principalement hépatobiliaire. La réponse à ces traitements est meilleure lorsqu’ils sont utilisés tôt dans l’histoire de la maladie. Le bénéfice de la chimioembolisation par rapport à une embolisation simple n’a pas été démontré mais semble exister, notamment dans les TNE d’origine pancréatique. La radioembolisation est une radiothérapie vectorisée par voie intra-artérielle. Les études préliminaires rapportent des résultats oncologiques proches de ceux des traitements ischémiants pour une tolérance précoce qui semble meilleure. En revanche, la toxicité retardée, liée à l’irradiation du foie non tumoral, ne doit pas être négligée. Cette mini-revue détaille le rôle des traitements intra-artériels hépatiques des métastases de TNE, et discute leurs avantages et leurs limites dans une perspective oncologique.

The liver is the most common metastatic site of neuroendocrine tumors, especially those of gastroenteropancreatic origin (GEP-NET). The occurrence of liver metastases is one of the most important negative prognostic factors for patients. Specific treatment of these metastases is indicated when they constitute the dominant part of the tumor burden, or because of symptoms related to their hormonal secretion. Among the many treatment options, intra-arterial therapies are commonly used for dominant liver disease. They include chemoembolization, embolization and, more recently, radioembolization. The first two are ischemic treatments that rely on embolization of branches of the hepatic artery with or without injection of an antitumor drug emulsified in poppy oil or loaded in calibrated microbeads. They are associated with a progression-free survival of 16-18 months, an overall survival of 3 to 5 years, an objective response rate of around 60%, and a clinical response rate of up to 90%, at the cost of mainly hepatobiliary toxicity. The response to these treatments is better when they are used early in the history of the disease. The benefit of chemoembolization compared to simple embolization has not been demonstrated but seems to exist, especially in NET of pancreatic origin. Radioembolization is an intra-arterial vectorized radiotherapy. Preliminary studies report oncological results similar to those of ischemic treatments, with an early tolerance that seems better. However, the delayed toxicity associated with the irradiation of the non-tumor liver should not be overlooked. This mini-review details the role of hepatic intra-arterial treatments of NET metastases and discusses their advantages and limitations from an oncological perspective.

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