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RésuméLe développement de groupes de parole pour les hommes auteurs de violences conjugales demeure, en France, au stade expérimental tandis que des actions de ce type ont vu le jour depuis plusieurs dizaines d’années dans un certain nombre de pays. Si ce décalage offre aux professionnels français l’opportunité d’apprendre de l’expérience étrangère, ce n’est bien sûr qu’à la condition de prendre réellement connaissance de l’état de la recherche et de la pratique au niveau international, mais également de réinterroger un certain nombre de présupposés. Cet effort épistémologique est une condition nécessaire tant à l’importation des idées et des dispositifs qu’à l’analyse des actions se déroulant actuellement en France. Le présent article se propose ainsi de contribuer à cet exercice réflexif à l’aide de quelques exemples.