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L’objectif de cet article est de répondre à la question suivante : Dans quelles circonstances l’implication organisationnelle ne protège pas les individus du mal être dans des situations de travail difficiles ? Pour tenter de répondre à cette interrogation, une étude qualitative a été menée. Dix récits de vie auprès de managers ont été conduits. Les résultats de cette recherche exploratoire montre que l’implication organisationnelle et plus précisément l’ensemble de ses facettes (affective, de continuité et normative) peut coexister avec des situations de mal être au travail. Précisément, ces résultats révèlent l’effet potentiellement protecteur de l’implication affective sur le mal être, jusqu’à un certain seuil et plus précisément jusqu’à sa transformation en identification organisationnelle. L’implication organisationnelle et plus précisément l’ensemble de ses facettes (affective, de continuité et normative) peut coexister avec des situations de mal être au travail.

This article aims to respond to the following question: Under what circumstances does organizational commitment fail to protect individuals from ill-being in difficult work situations? A qualitative study was conducted to discover an answer. The life stories of ten executives were examined. The findings of this exploratory research study show that organizational commitment, and more specifically the ensemble of its dimensions (affective, continuance, normative) can co-exist with ill-being situations at work. Specifically, the results reveal the potentially protective effect of affective commitment on ill-being up to a certain threshold, and more precisely, up to its transformation into organizational identification.