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Emersonian Intertext and Whitmanian Intimate Influence: Queering “Nature” in 19th-century New England Women’s Writing

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2024. Ressources en ligne : Abrégé : This article suggests that through the literary use of regional plants and landscapes 19th-century women writers from New England re-appropriated Emersonian and Whitmanian imagery in order to emphasize their own “nature” and to depict female intimacies as not just “natural” but fundamentally American. The symbolic figure of Emerson is, for example, imbricated in the suggestion of intimacy in Louisa May Alcott’s 1887 short story “Mountain-Laurel and Maidenhair,” while the use of Whitmanian pleasure in nature can be traced in writing by Alcott’s contemporaries: Lucy Larcom, Sarah Orne Jewett, and Alice Brown. The article concludes with a reading of “Lilacs” by Amy Lowell, in order to suggest a re-appropriation of Whitman’s project of queer citizenship. Through the use of Emersonian and Whitmanian nature, I posit, these writers celebrate their selves and situate queer pleasure at the heart of New England and the new American nation. Emersonian intertextuality and Whitmanian influence and inspiration indeed allowed for queer pleasures to be “New-Englandized” and “nationalized,” and thus legitimized.Abrégé : Cet article propose de lire les références aux plantes et paysages de Nouvelle-Angleterre comme moyen pour les autrices de cette région au xixe siècle de se réapproprier l’imagerie de R.W. Emerson et de W. Whitman dans le but de mettre en avant leur être « naturel » et de décrire les relations d’intimité féminine comme non seulement naturelles mais aussi foncièrement américaines. Ainsi la figure symbolique d’Emerson est-elle présente sous la suggestion d’une intimité féminine dans la nouvelle de Louisa May Alcott « Laurier des montagnes et cheveux de Vénus », tandis que le motif whitmanien du plaisir de la relation à la nature traverse les écrits d’autrices contemporaines d’Alcott, telles que Lucy Larcom, Sarah Orne Jewett et Alice Brown. L’article se clôt sur une lecture de la nouvelle d’Amy Lowell « Les lilas », suggérant que l’autrice s’y réapproprie le projet de citoyenneté queer de Whitman. À travers des références emersoniennes et whitmaniennes au monde naturel, ces autrices célèbrent leur propre personne et ancrent le plaisir queer au cœur de la Nouvelle Angleterre et de la jeune nation américaine. L’intertextualité emersonienne et les influences et inspirations whitmaniennes permettent en effet de faire des plaisirs queer un trait constitutif de la Nouvelle Angleterre et de la nouvelle nation, pour ainsi les légitimer.
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This article suggests that through the literary use of regional plants and landscapes 19th-century women writers from New England re-appropriated Emersonian and Whitmanian imagery in order to emphasize their own “nature” and to depict female intimacies as not just “natural” but fundamentally American. The symbolic figure of Emerson is, for example, imbricated in the suggestion of intimacy in Louisa May Alcott’s 1887 short story “Mountain-Laurel and Maidenhair,” while the use of Whitmanian pleasure in nature can be traced in writing by Alcott’s contemporaries: Lucy Larcom, Sarah Orne Jewett, and Alice Brown. The article concludes with a reading of “Lilacs” by Amy Lowell, in order to suggest a re-appropriation of Whitman’s project of queer citizenship. Through the use of Emersonian and Whitmanian nature, I posit, these writers celebrate their selves and situate queer pleasure at the heart of New England and the new American nation. Emersonian intertextuality and Whitmanian influence and inspiration indeed allowed for queer pleasures to be “New-Englandized” and “nationalized,” and thus legitimized.

Cet article propose de lire les références aux plantes et paysages de Nouvelle-Angleterre comme moyen pour les autrices de cette région au xixe siècle de se réapproprier l’imagerie de R.W. Emerson et de W. Whitman dans le but de mettre en avant leur être « naturel » et de décrire les relations d’intimité féminine comme non seulement naturelles mais aussi foncièrement américaines. Ainsi la figure symbolique d’Emerson est-elle présente sous la suggestion d’une intimité féminine dans la nouvelle de Louisa May Alcott « Laurier des montagnes et cheveux de Vénus », tandis que le motif whitmanien du plaisir de la relation à la nature traverse les écrits d’autrices contemporaines d’Alcott, telles que Lucy Larcom, Sarah Orne Jewett et Alice Brown. L’article se clôt sur une lecture de la nouvelle d’Amy Lowell « Les lilas », suggérant que l’autrice s’y réapproprie le projet de citoyenneté queer de Whitman. À travers des références emersoniennes et whitmaniennes au monde naturel, ces autrices célèbrent leur propre personne et ancrent le plaisir queer au cœur de la Nouvelle Angleterre et de la jeune nation américaine. L’intertextualité emersonienne et les influences et inspirations whitmaniennes permettent en effet de faire des plaisirs queer un trait constitutif de la Nouvelle Angleterre et de la nouvelle nation, pour ainsi les légitimer.

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