La fin des idéologies, l'effondrement de l'État providence et le vieillissement des militants associatifs semblent sonner le glas d'une action sociale et médico-sociale pensée pendant les années de Guerre et de Reconstruction, et mise en œuvre pendant les Trente Glorieuses. L'expérience associative, professionnelle et politique de Maryvonne Lyazid dans ce secteur conduisent cette dernière à faire le constat contraire : une nouvelle articulation de l'éthique et de l'efficacité sociale et médico-sociale est possible. Elle permet d'ores et déjà de redessiner les contours d'un engagement individuel et sociétal où les notions de citoyenneté, d'initiative, et d'innovation prennent le pas sur les catégories traditionnelles issues du sanitaire. Préface de Laurent de Cherisey