Le syllogisme sophistique selon Simon de Faversham et Raoul le Breton : entre formalisme et pragmatique
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L’objectif de cet article est de montrer qu’à la fin du xiiie siècle un tournant s’est opéré dans la compréhension de la nature du syllogisme sophistique, allant d’une définition axée sur ses caractéristiques formelles vers une définition tenant compte de ses caractéristiques pragmatiques. La première position est celle de Simon de Faversham, développée vers 1280 et probablement durant son séjour à la Faculté des arts de Paris. La seconde position est celle de Raoul le Breton, dernier des plus grands maîtres ès arts parisien. C’est dans leurs réponses respectives que se révèle leur désaccord sur la manière de concevoir le syllogisme sophistique.
The aim of this article is to show that at the end of the 13th century there’s a change of approach to the sophistical syllogism, going from a definition based on its formal features to a definition based on its pragmatic features. The first position is put forward by Simon of Faversham, during the 1280s, probably during his stay in Paris. The second position is put forward by Radulphus Brito, the last of the great Parisian Masters of Arts of the 13th century. In their positions we will find, then, a crucial disagreement regarding the nature of the sophistical syllogism.
Este artículo tiene como objetivo mostrar que hacia el final del siglo 13 la consideración sobre la naturaleza del silogismo sofístico pasa de enfocarse en su carácter formal a enfocarse en su carácter pragmático. La primera posición que discutiremos es la de Simon de Faversham, que aparece en la década de 1280, probablemente durante su estadía en la facultad de artes. La secunda es la de Radulphus Brito, el último gran maestro de la facultad de artes parisina del siglo 13. En sus respectivas posiciones encontraremos un desacuerdo substancial en la manera de entender la naturaleza del silogismo sofistico.
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