Phénoménologie et clinique de l'autisme et de la schizophrénie
Type de matériel :
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RésuméCet article propose d’extraire les traits cliniques princeps de deux modalités subjectives : l’autisme et la schizophrénie, à partir de trois axes : celui de la précocité, du déclenchement et de la symptomatologie ; celui de l’existence, du corps, de la souffrance, du temps et du spatial ; et celui de la position subjective, de sa logique et de son évolution. Dans quelques domaines que ce soit l’autisme ouvre un champ de débat. Dans le discours contemporain il a glissé de la catégorie des maladies psychiques a celle de trouble envahissant du développement se déspécifiant alors, à l’encontre de ce que laissaient entendre L. Kanner et H. Asperger et du même coup se fond dans le champ du handicap. Du point de vue structural, le débat est autre, il se situe au niveau de l’autisme comme syndrome transclinique ou l’autisme comme assujettissement particulier, variété clinique à rapporter à la structure psychotique aux côtés de la schizophrénie, de la paranoïa et de la mélancolie, ou l’autisme comme une schizophrénie plutôt primitive, ou encore une structure tout à fait à part. Si je pars de l’idée que l’autisme n’est pas hors langage mais au bord, et qu’il est du point de vue de la structure clinique, a-structuré, cela ne fait ni une quatrième structure, ni une psychose, mais un mode d’assujettissement particulier. Aussi après avoir précisé ce qui relève du champ de l’autisme et ce qui relève du champ de la schizophrénie à partir des phénomènes observés mais aussi de la clinique, l’objet de cet article est de spécifier ce mode d’assujettissement en questionnant le fait de savoir si les solutions et inventions de l’autiste n’appartiennent pas à une logique singulière que parlent et enseignent les autistes de haut niveau, et qui se distingue de la psychose schizophrénique.
This paper proposes to extract the clinical features of two subjective modalities princeps : autism and schizophrenia, from three different axes : the precocity of onset and symptomatology, that of the existence of the body, suffering, time and space, and that of the subjective position, its logic and its evolution. In some areas whether autism opens a field of debate. In contemporary discourse it slipped into the category of mental illness to that of pervasive developmental disorder is dispecifiant then, contrary to what suggested L. Kanner and Asperger H. and thereby melts in the field of disability. From the structural point of view, the debate is different, it is at the level of autism as a syndrome or autism as transclinique subjugation particular variety clinic to report the structure along with psychotic schizophrenia, paranoia and melancholy, like autism or schizophrenia rather primitive or a structure quite apart. If I start from the idea that autism is not outside language but at the edge, and that is the point of view of the clinical structure, a-structured, this is neither a fourth structure, or psychosis but a particular mode of subjection. So after stating what is in the field of autism and what is in the field of schizophrenia based on the observed phenomena but also to the clinic, the purpose of this paper is to specify the mode of subjection by questioning the whether the solutions and inventions of autism do not belong to a unique logic that speaks and teaches highlevel autism, and is distinguished from schizophrenic psychosis.
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