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La pathologie dans la médecine arabo-islamique

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : L'Académie tunisienne (Beït al-Hikma), 2010. Ressources en ligne : Abrégé : Au terme de cette étude nous pouvons constater que les médecins arabes, qui se sont inspirés dans un premier temps de la médecine grecque, ont largement contribué au progrès de la médecine notament: - en réalisant de nombreuses découvertes cliniques et en individualisant de nombreuses maladies, - en inventant à leur tour de nouveaux médicaments, - en confectionnant de nombreux instruments opératoires révolutionnant ainsi la chirurgie. des techniques opératoires très modernes pour l’époque ont ainsi vu le jour, - en créant les hôpitaux plusieurs siècles avant l’occident, le premier hôpital ayant été construit à bagdad par haroun al- rachid. au x4”* siècle, il y avait au moins un hôpital dans chaque ville arabe et les médecins se déplaçaient dans les campagnes pour soigner les paysans. les séjours à l’hôpital étaient gratuits de même que les consultations et les visites médicales chez les paysans et les pauvres, - en introduisant la notion de médecine globale, c’est à dire qui s’intéresse au corps et à l’âme, - en donnant une grande importance à l’hygiène de vie et à la médecine préventive; l’effort consenti par le pouvoir à l’approvisionnement des villes et des villages en eau potable était d’ailleurs remarquable. cette importance de l’hygiène est même citée dans le coran, - en développant l’ophtalmologie, qui est l’une des branches médicales où les arabes ont excellé, tant dans le domaine théorique que dans le domaine pratique. les arabes utilisèrent de nombreuses plantes à usage oculaire, et notamment le camphre, l’ambre et le musc. la médecine, arabe, qui rayonnait sur le monde durant plusieurs siècles, avait par ailleurs un caractère interconfessionnel et se pratiquait dans un esprit de grande liberté. cette étude, longue et fastidieuse, n’est point une méditation morose sur les ruines d’un passé révolu, bien au contraire, elle vise à faire appel aux descendants d’arrazi, d’al majoussi, d’ibn sina, d’ibn rochd, d’ibn zohr, d’ibn al jazzar, d’ibn nafis, d’ibn toufail et de tant d’autres, à un réveil et à une prise de conscience, en vue de participer aux progrès actuels des sciences, pour le plus grand profit de l’humanité. nous espérons qu’ils la serviront avec la même foi que leurs aïeux qui, loin de l’obscurantisme moyenâgeux régnant ailleurs à la même époque, ont été les protagonistes d’une brillante civilisation.
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Au terme de cette étude nous pouvons constater que les médecins arabes, qui se sont inspirés dans un premier temps de la médecine grecque, ont largement contribué au progrès de la médecine notament: - en réalisant de nombreuses découvertes cliniques et en individualisant de nombreuses maladies, - en inventant à leur tour de nouveaux médicaments, - en confectionnant de nombreux instruments opératoires révolutionnant ainsi la chirurgie. des techniques opératoires très modernes pour l’époque ont ainsi vu le jour, - en créant les hôpitaux plusieurs siècles avant l’occident, le premier hôpital ayant été construit à bagdad par haroun al- rachid. au x4”* siècle, il y avait au moins un hôpital dans chaque ville arabe et les médecins se déplaçaient dans les campagnes pour soigner les paysans. les séjours à l’hôpital étaient gratuits de même que les consultations et les visites médicales chez les paysans et les pauvres, - en introduisant la notion de médecine globale, c’est à dire qui s’intéresse au corps et à l’âme, - en donnant une grande importance à l’hygiène de vie et à la médecine préventive; l’effort consenti par le pouvoir à l’approvisionnement des villes et des villages en eau potable était d’ailleurs remarquable. cette importance de l’hygiène est même citée dans le coran, - en développant l’ophtalmologie, qui est l’une des branches médicales où les arabes ont excellé, tant dans le domaine théorique que dans le domaine pratique. les arabes utilisèrent de nombreuses plantes à usage oculaire, et notamment le camphre, l’ambre et le musc. la médecine, arabe, qui rayonnait sur le monde durant plusieurs siècles, avait par ailleurs un caractère interconfessionnel et se pratiquait dans un esprit de grande liberté. cette étude, longue et fastidieuse, n’est point une méditation morose sur les ruines d’un passé révolu, bien au contraire, elle vise à faire appel aux descendants d’arrazi, d’al majoussi, d’ibn sina, d’ibn rochd, d’ibn zohr, d’ibn al jazzar, d’ibn nafis, d’ibn toufail et de tant d’autres, à un réveil et à une prise de conscience, en vue de participer aux progrès actuels des sciences, pour le plus grand profit de l’humanité. nous espérons qu’ils la serviront avec la même foi que leurs aïeux qui, loin de l’obscurantisme moyenâgeux régnant ailleurs à la même époque, ont été les protagonistes d’une brillante civilisation.

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