Chapitre 1. Where humans fear to tread (fools rush in). ethics of global public goods in food and agriculture
Type de matériel :
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RésuméLes ressources publiques globales et communes ont un caractère composite, elles dépendent d’un bon nombre d’acteurs, de circonstances historiques et de hiérarchie gouvernementale (il n’existe pas de BPG innés). À cause de leur caractère public, leur définition, production, consommation et évaluation (surveillance) est l’affaire des communautés et des peuples concernés. Leur nature de biens doit garantir un bénéfice pour tous, en particulier pour les pauvres. Leur nature globale signifie qu’ils exigent une coopération intense entre les nations, les groupes d’experts, les ONGs, les professions et les partenaires économiques. Dans cet article on fait la distinction entre trois processus d’identification, de gestion et d’évaluation. 1. Prise de décision politique : Qui décide si un bien est public ou privé ? Définition de la qualité des biens communs et de l’intérêt. 2. Production des biens publics : qui paye quoi ? Financement et gestion ; et consommation des biens publics : accès juste et équitable : Gestion internationale et globale. Dans cette étude nous avons décrit les avantages et les inconvénients de plusieurs types de régimes de gestion, suivant la complexité faible ou forte des questions morales et le champ politique. Tout comme pour les consultations concernant la définition et la qualité des BPGs, ici aussi des règles éthiques s’appliquent pour la gestion des BPGs (droit d’accès, sortie, voix). 3. Responsabilité : fixer des cibles, attribuer des responsabilités, pour les biens globaux à produire, surveiller et évaluer les résultats, corriger les erreurs dans la production des biens globaux. En ce qui concerne la demande croissante de responsabilité (surveillance et évaluation des régimes de gestion), nous avons décrit l’importance des agences et des espaces publics indépendants. Cependant, nous avons également souligné le besoin de structures de responsabilité pour ces agences (ONGs) tout comme, bien sûr, pour les institutions internationales. Par conséquent, à côté des organisations formelles, des espaces publics informels sont nécessaires pour donner une voix aux opinions et pour les diriger vers le processus d’audit.
Common and global public resources are of a composite nature, depending on a lot of actors, historical circumstances and governmental levels (there are no innate GPG). Because of their publicness, their definition, production, consumption and assessment (monitoring) is a case for communities and peoples involved. Their goods character should guarantee that all benefit, in particular the poor. Their globalness means that they require intense cooperation between nations, groups of experts, NGO’s, professions and economic partners. In the article a distinction is made between three processes of identifying, managing and assessing GPSs: 1. Political decision making: Who decides whether to make a good public or private? Definition of the quality of common goods and interest. 2. Production of public goods: who pays what? Financing and management; and Consumption of public goods: Fair and equal access: International and global Management. In the study we outlined the advantages and disadvantages of several types of management regimes, dependent on low or high complexity of moral issues and the political playing field. As in the consultations on definition and quality of GPG, here also ethical guidelines for stakeholder management of GPGs (rights of access, exit, and voice) apply. 3. Accountability: setting targets, assigning responsibilities, for the global goods to be produced, monitoring and assessing the results, correcting mistakes and mistaken routes of the production of global goods. With respect to the growing demand for accountability (monitoring and assessing of management regimes), we outlined the importance of independent agencies and public spaces. However, we also underlined the need for accountability structures for these agencies (NGO’s), as, of course, for international institutions. Therefore, next to formal organisations, informal public spaces are necessary to give voice to opinions and channel them towards the auditing process.
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