Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

The distinctive features of urban primacy in Taiwan from Japanese colonial context till early KMT authority regime

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2019. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Les années 1930 à 1950, la période avant et après la Seconde Guerre mondiale, ont été une période remarquable pour les pays coloniaux de la région Asie-Pacifique, y compris Taïwan. Ces pays étaient caractérisés par la fin de la colonisation, la croissance démographique rapide et l’urbanisation, qui ont tous conduit à la primauté urbaine dans leurs capitales. En particulier dans de nombreux pays d’Asie du Sud-Est, les capitales affichaient une domination écrasante, à la fois en termes démographiques et d’influence nationale effective. C’est aussi, d’une certaine manière, le cas – bien qu’à un degré moindre que dans l’Asie du Sud-Est – des capitales de Taïwan (Taipei) et de la Corée du Sud (Séoul) considérées comme des « villes capitales » depuis la période coloniale. Taipei est qualifié de « ville capitale » (de niveau faible mais stable en termes de primauté urbaine) des années 1920 aux années 1970, à l’exception des années 1940 où Kaohsiung devint une base importante pour l’extension de l’Empire japonais aux pays de l’Asie du Sud-Est. Cet article vise à illustrer comment différentes stratégies coloniales, du point de vue de l’aménagement du territoire, ont affecté le degré de primauté urbaine, en accordant une attention particulière à Taipei. D’une part, la forte primauté urbaine dans les pays d’Asie du Sud-Est peut s’expliquer par la centralisation urbaine des villes portuaires qui sont ensuite devenues des capitales coloniales sous la domination des puissances occidentales. D’autre part, la faible primauté urbaine à Taipei et à Séoul peut s’expliquer par la stratégie continentale des Japonais, qui non seulement se concentraient sur l’amélioration des capitales, mais prenaient également des mesures pour renforcer le réseau ferroviaire continental et améliorer d’autres villes coloniales par le biais de projets de planification urbaine.Abrégé : The 1930s to 1950s, the period before and after World War II, was a notable period for Asia-Pacific colonial countries, including Taiwan. These countries were characterized by the end of colonization, rapid population growth and urbanization, all of which led to urban primacy in their capital cities. Especially in many Southeast Asian countries, the capital cities displayed an overwhelming dominance in both demographic terms and degree of effective national influence. It is also in some ways the case – though to a lower degree than in Southeast Asia – of the capitals of Taiwan (Taipei) and Korea (Seoul) considered as primate cities since the colonial period. On the whole, Taipei qualified as a primate city – with a low but stable level in terms of urban primacy – from the 1920s through the 1970s, except in the 1940s when Kaohsiung became an important base for the expansion of the Japanese Empire to Southeast Asian countries. This paper aims to illustrate how different colonial strategies, from the perspective of territorial spatial arrangement, affected the degree of urban primacy, with a special focus on Taipei. On the one hand, the high urban primacy in Southeast Asian countries can be explained by the urban centralization of port cities that later grew into the colonial capitals under Western powers’ rule. On the other hand, the weak urban primacy in Taipei and Seoul can be explained by the continental strategy exercised by the Japanese who not only focused on improving the capitals, but also took measures to build the continental railway network and improve other colonial cities through urban planning projects.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

46

Les années 1930 à 1950, la période avant et après la Seconde Guerre mondiale, ont été une période remarquable pour les pays coloniaux de la région Asie-Pacifique, y compris Taïwan. Ces pays étaient caractérisés par la fin de la colonisation, la croissance démographique rapide et l’urbanisation, qui ont tous conduit à la primauté urbaine dans leurs capitales. En particulier dans de nombreux pays d’Asie du Sud-Est, les capitales affichaient une domination écrasante, à la fois en termes démographiques et d’influence nationale effective. C’est aussi, d’une certaine manière, le cas – bien qu’à un degré moindre que dans l’Asie du Sud-Est – des capitales de Taïwan (Taipei) et de la Corée du Sud (Séoul) considérées comme des « villes capitales » depuis la période coloniale. Taipei est qualifié de « ville capitale » (de niveau faible mais stable en termes de primauté urbaine) des années 1920 aux années 1970, à l’exception des années 1940 où Kaohsiung devint une base importante pour l’extension de l’Empire japonais aux pays de l’Asie du Sud-Est. Cet article vise à illustrer comment différentes stratégies coloniales, du point de vue de l’aménagement du territoire, ont affecté le degré de primauté urbaine, en accordant une attention particulière à Taipei. D’une part, la forte primauté urbaine dans les pays d’Asie du Sud-Est peut s’expliquer par la centralisation urbaine des villes portuaires qui sont ensuite devenues des capitales coloniales sous la domination des puissances occidentales. D’autre part, la faible primauté urbaine à Taipei et à Séoul peut s’expliquer par la stratégie continentale des Japonais, qui non seulement se concentraient sur l’amélioration des capitales, mais prenaient également des mesures pour renforcer le réseau ferroviaire continental et améliorer d’autres villes coloniales par le biais de projets de planification urbaine.

The 1930s to 1950s, the period before and after World War II, was a notable period for Asia-Pacific colonial countries, including Taiwan. These countries were characterized by the end of colonization, rapid population growth and urbanization, all of which led to urban primacy in their capital cities. Especially in many Southeast Asian countries, the capital cities displayed an overwhelming dominance in both demographic terms and degree of effective national influence. It is also in some ways the case – though to a lower degree than in Southeast Asia – of the capitals of Taiwan (Taipei) and Korea (Seoul) considered as primate cities since the colonial period. On the whole, Taipei qualified as a primate city – with a low but stable level in terms of urban primacy – from the 1920s through the 1970s, except in the 1940s when Kaohsiung became an important base for the expansion of the Japanese Empire to Southeast Asian countries. This paper aims to illustrate how different colonial strategies, from the perspective of territorial spatial arrangement, affected the degree of urban primacy, with a special focus on Taipei. On the one hand, the high urban primacy in Southeast Asian countries can be explained by the urban centralization of port cities that later grew into the colonial capitals under Western powers’ rule. On the other hand, the weak urban primacy in Taipei and Seoul can be explained by the continental strategy exercised by the Japanese who not only focused on improving the capitals, but also took measures to build the continental railway network and improve other colonial cities through urban planning projects.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025