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Trop crépues ? Ce que disent les cheveux des femmes noires en Occident ['Louchart, Aurélie']

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteÉditeur : Hikari Editions 2020Description : pType de contenu :
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Ressources en ligne : Abrégé : Une thématique capillaire qui permet d'aborder une problématique de discrimination importante !Les cheveux des femmes noires ? Un peu de sérieux, ce n’est pas un sujet de livre. Tout juste bon pour un article dans la presse féminine. Et encore, la presse féminine qui parlerait de beauté noire… Sous ces airs de sujet de bonne femme (noire de surcroit), la thématique met en lumière une double-discrimination. Derrière une histoire de cheveux se dessine celle d’une dictature de la beauté imposant un modèle unique, autant que celle d’un groupe social que l’on renvoie systématiquement à sa couleur de peau (que ce soit de façon positive ou négative) et dont l’héritage symbolique demeure l’esclavage et la colonisation. Les femmes noires sont encore quasi inexistantes médiatiquement. Alors que tout est traité, sur-traité, abordé dans tous les sens, si vous n’êtes pas une femme noire, étiez-vous même au courant de la vague de retour au naturel capillaire chez les afro-descendantes ? Vous étiez-vous interrogé sur le sujet ? Postcolonialisme, féminisme, racisme, modèle beauté : cet ouvrage vous parlent de la société qui vous entoure, de ses valeurs et de ses interactions !CE QU'EN PENSE LA CRITIQUEDans un livre très riche, la journaliste Aurélie Louchart se penche sur les cheveux crépus et sur l'histoire chargée qui les entoure. Alors que la nouvelle porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye vient de subir un vent de racisme à cause de sa coiffure, ce livre est plus que nécessaire. - Marguerite Nebelsztein, TerrefeminaJe vous l’avoue, je n’en avais jamais entendu parler, pourtant, cet ouvrage mérite vraiment qu’on s’y intéresse. Il retrace l’histoire du cheveu crépu et entreprend d’expliquer pourquoi il est méprisé et sans cesse tourné en dérision. Ce livre est relativement court et facile à lire. Et pour les non-initiés, c’est plutôt une très bonne chose. L’auteure est blanche. Oui, on s’en fiche. Sauf que, le fait qu’elle ait eu à tout découvrir du sujet est un avantage. C’est-à-dire que c’est un miroir pour les lecteurs qui ne connaissent RIEN à l’histoire du cheveu crépu. On se sent proche de l’auteure, on n’est pas perdus pendant la lecture, on a les mêmes réactions, les mêmes étonnements, les mêmes références et on fait les mêmes découvertes - Ingrid Baswamina, Ingrid a des CheveuxÀ PROPOS DE L'AUTEUREAure´lie Louchart a fait des e´tudes en hypokha^gne, en e´cole de journalisme et en sciences politiques, avant d'exercer dix ans en tant que journaliste avec pour fil rouge la vulgarisation de sujets complexes (elle coordonne actuellement la publication bimensuelle d'un centre de recherche en sciences sociales). Elle a passe´ sa vie a` naviguer entre diffe´rents milieux sociaux et culturels : elle a habite´ 23 ans en Seine-Saint-Denis avant de construire sa vie d'adulte entre Paris et l'e´tranger. Elle contribue e´galement plus largement au monde avec le collectif fe´ministe Georgette Sand, dans une permanence de´die´e aux femmes migrantes a` la Cimade, et via la traduction d'un livre a` destination des victimes de viol.
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Une thématique capillaire qui permet d'aborder une problématique de discrimination importante !Les cheveux des femmes noires ? Un peu de sérieux, ce n’est pas un sujet de livre. Tout juste bon pour un article dans la presse féminine. Et encore, la presse féminine qui parlerait de beauté noire… Sous ces airs de sujet de bonne femme (noire de surcroit), la thématique met en lumière une double-discrimination. Derrière une histoire de cheveux se dessine celle d’une dictature de la beauté imposant un modèle unique, autant que celle d’un groupe social que l’on renvoie systématiquement à sa couleur de peau (que ce soit de façon positive ou négative) et dont l’héritage symbolique demeure l’esclavage et la colonisation. Les femmes noires sont encore quasi inexistantes médiatiquement. Alors que tout est traité, sur-traité, abordé dans tous les sens, si vous n’êtes pas une femme noire, étiez-vous même au courant de la vague de retour au naturel capillaire chez les afro-descendantes ? Vous étiez-vous interrogé sur le sujet ? Postcolonialisme, féminisme, racisme, modèle beauté : cet ouvrage vous parlent de la société qui vous entoure, de ses valeurs et de ses interactions !CE QU'EN PENSE LA CRITIQUEDans un livre très riche, la journaliste Aurélie Louchart se penche sur les cheveux crépus et sur l'histoire chargée qui les entoure. Alors que la nouvelle porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye vient de subir un vent de racisme à cause de sa coiffure, ce livre est plus que nécessaire. - Marguerite Nebelsztein, TerrefeminaJe vous l’avoue, je n’en avais jamais entendu parler, pourtant, cet ouvrage mérite vraiment qu’on s’y intéresse. Il retrace l’histoire du cheveu crépu et entreprend d’expliquer pourquoi il est méprisé et sans cesse tourné en dérision. Ce livre est relativement court et facile à lire. Et pour les non-initiés, c’est plutôt une très bonne chose. L’auteure est blanche. Oui, on s’en fiche. Sauf que, le fait qu’elle ait eu à tout découvrir du sujet est un avantage. C’est-à-dire que c’est un miroir pour les lecteurs qui ne connaissent RIEN à l’histoire du cheveu crépu. On se sent proche de l’auteure, on n’est pas perdus pendant la lecture, on a les mêmes réactions, les mêmes étonnements, les mêmes références et on fait les mêmes découvertes - Ingrid Baswamina, Ingrid a des CheveuxÀ PROPOS DE L'AUTEUREAure´lie Louchart a fait des e´tudes en hypokha^gne, en e´cole de journalisme et en sciences politiques, avant d'exercer dix ans en tant que journaliste avec pour fil rouge la vulgarisation de sujets complexes (elle coordonne actuellement la publication bimensuelle d'un centre de recherche en sciences sociales). Elle a passe´ sa vie a` naviguer entre diffe´rents milieux sociaux et culturels : elle a habite´ 23 ans en Seine-Saint-Denis avant de construire sa vie d'adulte entre Paris et l'e´tranger. Elle contribue e´galement plus largement au monde avec le collectif fe´ministe Georgette Sand, dans une permanence de´die´e aux femmes migrantes a` la Cimade, et via la traduction d'un livre a` destination des victimes de viol.

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