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Walter Burley on negative propositions

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : L’adhésion de Walter Burley au principe de correspondance (c’est-à-dire le principe selon lequel une proposition, pour être vraie, doit correspondre à quelque chose dans la réalité) soulève un problème important. Ce principe peut être appliqué à toutes les propositions affirmatives, mais pas aux propositions négatives, puisqu’il n’existe pas d’état de choses négatives dans la réalité. Afin de résoudre ce problème, Burley introduit un objet mental complexe comme significatum adaequatum des propositions négatives, qui ne correspond à aucun fait positif. De cette façon, la réalité extramentale peut vérifier la vérité ou la fausseté de toutes les propositions singulières, tant affirmatives que négatives.Abrégé : Walter Burley’s commitment to the correspondence principle, i.e. the principle that a proposition must correspond to something in the world to be a meaningful proposition, gives rise to a deep problem. This principle can be applied to all affirmative propositions, but not to negative ones, since in reality there are no negative state of affairs. To solve this problem, Burley introduces a complex mental object as the significatum adaequatum of negative sentences, which fails to correspond to some positive fact. Thus, extramental reality recovers its role as a yardstick for verifying the truth or falsity of all singular sentences, both affirmative and negative.Abrégé : L’adesione di Walter Burley al principio della corrispondenza (vale a dire il principio secondo cui una proposizione, per essere vera, deve corrispondere a qualcosa nella realtà) dà luogo ad un problema importante. Questo principio può essere applicato a tutte le proposizioni affermative, ma non a quelle negative, dato che nella realtà non esistono stati di cose negative. Per risolvere questo problema, Burley introduce un oggetto mentale complesso come significatum adaequatum delle proposizioni negative, che manca di corrispondere ad un fatto positivo. In questo modo, la realtà extramentale recupera il suo ruolo di metro di misura per verificare la verità o la falsità di tutte le proposizioni singolari, tanto affermative quanto negative.
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L’adhésion de Walter Burley au principe de correspondance (c’est-à-dire le principe selon lequel une proposition, pour être vraie, doit correspondre à quelque chose dans la réalité) soulève un problème important. Ce principe peut être appliqué à toutes les propositions affirmatives, mais pas aux propositions négatives, puisqu’il n’existe pas d’état de choses négatives dans la réalité. Afin de résoudre ce problème, Burley introduit un objet mental complexe comme significatum adaequatum des propositions négatives, qui ne correspond à aucun fait positif. De cette façon, la réalité extramentale peut vérifier la vérité ou la fausseté de toutes les propositions singulières, tant affirmatives que négatives.

Walter Burley’s commitment to the correspondence principle, i.e. the principle that a proposition must correspond to something in the world to be a meaningful proposition, gives rise to a deep problem. This principle can be applied to all affirmative propositions, but not to negative ones, since in reality there are no negative state of affairs. To solve this problem, Burley introduces a complex mental object as the significatum adaequatum of negative sentences, which fails to correspond to some positive fact. Thus, extramental reality recovers its role as a yardstick for verifying the truth or falsity of all singular sentences, both affirmative and negative.

L’adesione di Walter Burley al principio della corrispondenza (vale a dire il principio secondo cui una proposizione, per essere vera, deve corrispondere a qualcosa nella realtà) dà luogo ad un problema importante. Questo principio può essere applicato a tutte le proposizioni affermative, ma non a quelle negative, dato che nella realtà non esistono stati di cose negative. Per risolvere questo problema, Burley introduce un oggetto mentale complesso come significatum adaequatum delle proposizioni negative, che manca di corrispondere ad un fatto positivo. In questo modo, la realtà extramentale recupera il suo ruolo di metro di misura per verificare la verità o la falsità di tutte le proposizioni singolari, tanto affermative quanto negative.

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