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Cet article analyse les images à risque qui sont exhibées dans les moyens de communication dont les protagonistes sont les journalistes eux-mêmes. Nous essayons de comprendre pourquoi les langages du risque rendent les téléspectateurs autant fascinés et pourquoi les journalistes continuent de les véhiculer, en dépit du contexte dangereux. Pour autant, nous avons fait une étude de cas à propos de l’exercice du métier de journaliste dans les favelas de Rio de Janeiro, communautés en état permanent de guerre, dont Tim Lopes était le journaliste de la principale chaîne de télévision du pays, TV Globo. Nous avons supposé une relation entre la technique psychanalytique et celle du journalisme, principalement en ce qui concerne l’objectivité et la neutralité. Selon notre hypothèse, les concepts sont mal interprétés dans les deux professions.

This article analyses images, portrayed by the media, in which journalists find themselves in danger, in an attempt to understand why risk-taking is a source of such fascination for television viewers, and why journalists continue to produce them, risking their own lives. The article presents a case study of how journalists work in the favelas of Rio de Janeiro where gang warfare is rife and where Tim Lopes worked as a journalist for the country’s leading TV channel, TV Globo. In this light, the techniques of psychoanalysis, with its neutrality and objectivity, are compared with that of journalism and our results show that both concepts are inadequately interpreted in both professions alike.