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Virus herpes simplex et infections du système nerveux central : encéphalite, méningite, myélite

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2020. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Central nervous system (CNS) infections caused by herpes simplex viruses 1 (HSV-1) and 2 (HSV-2) greatly vary in frequency and severity. HSV-1 causes mostly herpes simplex encephalitis (HSE) which represents 5% to 15% of infectious encephalitis in children and adults. Despite available molecular diagnosis tools and antiviral drugs, the prognosis of HSE remains unacceptably low. In addition to mortality and immediate sequelae, auto-immune encephalitis (AIE) may occur, associated with the development of anti-neuronal antibodies in 1/4 of cases. Replicative relapses have been associated in few cases with genetic defects altering the innate immune response of neuronal cells. Herpetic meningitis is frequent, mostly associated with HSV-2 and genital herpes, sometimes recurrent and, mostly benign, except in immunocompromised individuals. Finally, exceptional cases of myelitis have been reported, due to ascending propagation of HSV-2 in the CNS. This review does not include neonatal infections.Abrégé : Les virus herpes simplex 1 (HSV-1) et 2 (HSV-2) causent des infections du système nerveux central de fréquence et de gravité très différentes. Le HSV-1 est responsable de la quasi-totalité des encéphalites herpétiques (EH), qui représentent environ 5 % à 15 % des encéphalites de l’enfant et de l’adulte. Malgré la disponibilité du diagnostic moléculaire et d’un traitement antiviral spécifique, le pronostic de l’EH reste très mauvais. Outre la mortalité et les séquelles immédiates, des encéphalites auto-immunes peuvent être déclenchées par l’apparition, dans un quart des cas, d’anticorps dirigés contre des composants neuronaux. Des rechutes d’EH avec multiplication virale ont été associées dans quelques cas à des défauts génétiques altérant la réponse immune intrinsèque des cellules neuronales. Les méningites herpétiques sont fréquentes, quasi exclusivement associées au HSV-2 et à l’herpès génital, parfois récidivantes et très majoritairement bénignes, sauf en cas d’immunodépression. Enfin, des cas exceptionnels de myélites par propagation ascendante du HSV-2 dans le SNC ont été rapportés. Cette revue n’inclut pas les infections néonatales.
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Central nervous system (CNS) infections caused by herpes simplex viruses 1 (HSV-1) and 2 (HSV-2) greatly vary in frequency and severity. HSV-1 causes mostly herpes simplex encephalitis (HSE) which represents 5% to 15% of infectious encephalitis in children and adults. Despite available molecular diagnosis tools and antiviral drugs, the prognosis of HSE remains unacceptably low. In addition to mortality and immediate sequelae, auto-immune encephalitis (AIE) may occur, associated with the development of anti-neuronal antibodies in 1/4 of cases. Replicative relapses have been associated in few cases with genetic defects altering the innate immune response of neuronal cells. Herpetic meningitis is frequent, mostly associated with HSV-2 and genital herpes, sometimes recurrent and, mostly benign, except in immunocompromised individuals. Finally, exceptional cases of myelitis have been reported, due to ascending propagation of HSV-2 in the CNS. This review does not include neonatal infections.

Les virus herpes simplex 1 (HSV-1) et 2 (HSV-2) causent des infections du système nerveux central de fréquence et de gravité très différentes. Le HSV-1 est responsable de la quasi-totalité des encéphalites herpétiques (EH), qui représentent environ 5 % à 15 % des encéphalites de l’enfant et de l’adulte. Malgré la disponibilité du diagnostic moléculaire et d’un traitement antiviral spécifique, le pronostic de l’EH reste très mauvais. Outre la mortalité et les séquelles immédiates, des encéphalites auto-immunes peuvent être déclenchées par l’apparition, dans un quart des cas, d’anticorps dirigés contre des composants neuronaux. Des rechutes d’EH avec multiplication virale ont été associées dans quelques cas à des défauts génétiques altérant la réponse immune intrinsèque des cellules neuronales. Les méningites herpétiques sont fréquentes, quasi exclusivement associées au HSV-2 et à l’herpès génital, parfois récidivantes et très majoritairement bénignes, sauf en cas d’immunodépression. Enfin, des cas exceptionnels de myélites par propagation ascendante du HSV-2 dans le SNC ont été rapportés. Cette revue n’inclut pas les infections néonatales.

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