« L'homme nu » : 500 années d'un anniversaire. Chroniques brésiliennes d'un été et d'un automne
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Anthropologue européen installé au Brésil depuis près de trente ans, l’auteur nous livre une chronique personnelle de la commémoration, au mois de mars 2000, du 500e anniversaire de l’arrivée de Pedro Cabral sur les côtes brésiliennes. Posant au départ que celle-ci ne correspond pas à une « découverte » mais inaugure une « rencontre » entre des cultures (la portugaise et les indigènes), il prend appui sur divers faits rapportés par la presse brésilienne pour nous livrer ses réflexions. Une polémique à propos d’une initiative, jugée impie, d’une école de samba pour le carnaval de Sao Paulo, les propos d’hommes politiques brésiliens et européens, la création d’un nouveau billet, des déclarations de l’épiscopat, des manifestations du Mouvement des sans-terre sont ainsi l’occasion pour l’auteur de dégager un trait méconnu en Europe mais pourtant essentiel de la société brésilienne : son rapport particulier à la mémoire et à l’histoire qui permet de la définir, selon l’auteur, comme « la terre de la dynamique du provisoire ». Et qui explique aussi l’indifférence suscitée dans la population du pays par cette commémoration officielle.
« Naked Man » : Brazilian Chronicles of a Summer and AutumnThe author, a European anthropologist living in Brazil for nearly thirty years, gives us a personal account of the 500th anniversary of Pedro Cabral’s arrival on the Brazilian coast, commemorated in March 2000. Stating at the outset that this was no « discovery » but rather inaugurated a « meeting » of Portuguese and indigenous cultures, he uses various facts reported in the Brazilian press to give us his reactions. Polemics about a purportedly impious initiative of a samba school for the Sao Paolo carnival, comments from Brazilian and European political figures, the creation of a new bill of currency, declarations from the episcopate, demonstrations by the Movement of the Landless, all provide the author with elements for showing an essential trait of Brazilian society that is ill-known in Europe : its special relationship with memory and history which, according to the author, defines this society as the « land of the dynamic of the provisional ». This also explains the indifference of the country’s population to this official commemoration.
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