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Spiritual remains: Hawai'ian funerary rituals and the legacy of Robert Hertz

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2007. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Cet essai étudie les pratiques entourant la mort, la déification et la production de reliques dans la société traditionnelle de Hawai’i, en relation avec l’oeuvre de Robert Hertz. Hertz a expliqué que cette croyance que la mort n’est pas instantanée, mais, plutôt, une procédure qui dure jusqu’à ce que le corps a atteint l’état de squelette. Ce processus produit des reliques qui peuvent être des objets puissants qui continuent de bénéficier aux vivants et permettent une certaine communication avec les défunts. Pour ce qui concerne l’Hawai’i traditionnel, on peut classer les reliques comme primaires (les os principaux), secondaires (les dents, les cheveux et de plus petits morceaux d’os) et tertiaires (les biens personnels du défunt). Les reliques fournissaient un symbole durable du défunt qui était susceptible de continuer de raconter et d’incarner des relations historiques, sociales et divines, en conservant le mana (pouvoir spirituel et puissance génératrice) de ceux qui étaient associées à elles. Hertz a aussi repéré l’importance du rituel pour restructurer et revitaliser la société. Pendant que les gens vivent l’expérience des rites de passage (séparation, transition et incorporation du/au groupe), la structure sociale et le sens des objets sont recréés. Les rites de passage, y compris ceux concernant la mort, autorisent un réajustement social et un renouveau spirituel.Abrégé : This essay examines the process of death, deification and the production of relics in traditional Hawai’ian society in relationship to the work of Robert Hertz. Hertz elucidated the belief that death is not instantaneous, but rather a procedure that lasts until the body reaches a skeletal state. This process produces relics which can be potent objects that continue to benefit the living and allow limited communication with the deceased. In traditional Hawai’i, relics can be classified as primary relics (major bones), secondary relics (teeth, hair and smaller pieces of bone) and tertiary relics (personal possessions of the deceased). Relics provided a lasting symbol of the deceased that could continue to chronicle and embody historical, social and divine relations, while retaining the mana(spiritual power and generative potency) of those associated with it. Hertz also recognized the importance of ritual in restructuring and revitalizing society. As people and objects experience rites of passage (separation, transition and incorporation), social structure and object meaning is recreated. Rites of passage, including death, allow for social readjustment and spiritual renewal.
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Cet essai étudie les pratiques entourant la mort, la déification et la production de reliques dans la société traditionnelle de Hawai’i, en relation avec l’oeuvre de Robert Hertz. Hertz a expliqué que cette croyance que la mort n’est pas instantanée, mais, plutôt, une procédure qui dure jusqu’à ce que le corps a atteint l’état de squelette. Ce processus produit des reliques qui peuvent être des objets puissants qui continuent de bénéficier aux vivants et permettent une certaine communication avec les défunts. Pour ce qui concerne l’Hawai’i traditionnel, on peut classer les reliques comme primaires (les os principaux), secondaires (les dents, les cheveux et de plus petits morceaux d’os) et tertiaires (les biens personnels du défunt). Les reliques fournissaient un symbole durable du défunt qui était susceptible de continuer de raconter et d’incarner des relations historiques, sociales et divines, en conservant le mana (pouvoir spirituel et puissance génératrice) de ceux qui étaient associées à elles. Hertz a aussi repéré l’importance du rituel pour restructurer et revitaliser la société. Pendant que les gens vivent l’expérience des rites de passage (séparation, transition et incorporation du/au groupe), la structure sociale et le sens des objets sont recréés. Les rites de passage, y compris ceux concernant la mort, autorisent un réajustement social et un renouveau spirituel.

This essay examines the process of death, deification and the production of relics in traditional Hawai’ian society in relationship to the work of Robert Hertz. Hertz elucidated the belief that death is not instantaneous, but rather a procedure that lasts until the body reaches a skeletal state. This process produces relics which can be potent objects that continue to benefit the living and allow limited communication with the deceased. In traditional Hawai’i, relics can be classified as primary relics (major bones), secondary relics (teeth, hair and smaller pieces of bone) and tertiary relics (personal possessions of the deceased). Relics provided a lasting symbol of the deceased that could continue to chronicle and embody historical, social and divine relations, while retaining the mana(spiritual power and generative potency) of those associated with it. Hertz also recognized the importance of ritual in restructuring and revitalizing society. As people and objects experience rites of passage (separation, transition and incorporation), social structure and object meaning is recreated. Rites of passage, including death, allow for social readjustment and spiritual renewal.

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