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Le texte biblique fait partie des fondements de notre culture. Son interprétation au cours des siècles est favorisée par la polysémie de l’écriture des consonnes. Dans les premiers livres, la création du monde et celle de l’humain sont exprimées par une suite de séparations et de nominations. Dans cette suite, on remarque l’importance de la lettre hé, lettre du féminin. Celle qui permet le souffle, le mouvement de la vie, la sortie du totalitaire. Est-il possible de faire un parallèle avec la construction psychique ? Les questions actuelles sur le féminin peuvent-elles entrer en résonance avec le texte ?

Biblical text is one of the basis of our culture. It’s interpretation over centuries is supported by the polysemy of consonants writing. In the first books, world and human creations are showed by series of division and naming. In these series, the value of the letter « hé », the feminine letter is pointed out. This letter allows the breath, the movement of life, the release from totalitarianism. Is it possible to make a parallel with psychic construction ? Current issues on the feminine are they echoing the text ?