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Sandra de Fátima Pereira Tosta enseigne au Brésil dans les universités de São Paulo et du Minas Gerais. Ses travaux anthropologiques et sociologiques touchent à l’étude de la violence dans le système scolaire brésilien et aux répercussions de celle-ci sur le fonctionnement d’une institution qui a pour objectif la socialisation et l’apprentissage. Dans cet entretien, elle développe le fait que la compréhension des situations de violence à l’école et des façons de les prévenir passe par la reconnaissance de l’existence d’un préjugé profondément ancré dans la société brésilienne, à la fois hérité d’un processus colonisateur et d’une idéologie eugénique qui a longtemps été associée à l’idée de «  blanchiment de la race ». Ce chercheur explique que cette réalité culturelle est en général liée au phénomène de croissance de la violence, qui se manifeste sous diverses formes dans le milieu scolaire et dans son environnement, en impliquant toujours les acteurs de l’institution éducative (les élèves, les professeurs, les gestionnaires et les familles). Sandra de F. P. Tosta fait état de nombreuses enquêtes qui ont cartographié la violence en milieu scolaire brésilien, et des politiques publiques qui ont été mises en place pour remédier à la situation.

Sandra de Fátima Pereira Tosta teaches in Brazil, at the universities of São Paulo and Minas Gerais. Her anthropological and sociological work relates to the study of violence in the Brazilian school system and the impact thereof on the functioning of an institution that aims socialization and learning. In this interview, she highlights that understanding the situations of school violence and finding ways to prevent it need the recognition of a prejudice deeply rooted in society, both inherited from the colonizing process and the eugenic ideology that was for a long time associated with the idea of “laundering of race“. The researcher explains that this cultural reality is generally linked to the growth of violence, which manifests itself in various forms within the school and in its environment, always involving the actors of the educational institution (pupils, teachers, managers and relatives). Sandra de F. P. Tosta reports many investigations that have mapped the Brazilian school violence, and government policies that have been implemented to remedy the situation.