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RésuméLe dialogue psychocorporel est suspendu au temps de sa douleur chez le très jeune enfant cancéreux. Douleur et souffrance jalonnent le long chemin du processus thérapeutique de ces patients et de leur famille. Cette douleur trahit la confiance que le jeune enfant accordait à son corps en devenir, menace le dialogue qu’il a instauré avec son milieu et, finalement, compromet une bonne intégration somato-psychique. Dans un courant médical de prise en charge de la douleur, la relaxation psychomotrice prend sens : elle contribue pour le patient à une réappropriation de ses capacités tonico-sensori-motrices et émotionnelles, indispensables à sa construction psycho-corporelle.