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En associant les deux substantifs « identité » et « femme », l’auteure met en parallèle des moments de cure où surgissent l’« l’identité femme » et certaines particularités de la création littéraire, par exemple celle où l’écriture est un mode de création autant que de rencontre de cette identité femme qui ouvre à un « terrain sauvage » inédit et dynamique. Par ce détour fécond, la psychanalyse est ici mise en question quand elle se limite à authentifier et naturaliser les stéréotypes du féminin tant l’« identité femme » est, dans son surgissement, ce qui met en suspens ou en crise les assignations identitaires, qu’hommes et femmes portent dans leur vie psychique, comme source changement de leur être au monde.

By associating the two nouns “identity” and “woman,” the author draws a parallel between the moments of the cure where the “female identity” emerges and certain particularities of literary creation, for example where writing is a mode of creation as much as of encounter of this female identity, which opens up a new and dynamic “wild terrain.” Via this fruitful detour, psychoanalysis is questioned when it limits itself to authenticating and naturalizing the stereotypes of the feminine, since the “female identity” is, in its emergence, what puts in suspension or in crisis the identity assignments that men and women carry in their psychic life, as a source of change of their being in the world.