Il mosaico con Achille a Hierapolis di frigia. Modelli di legittimazione nella casa privata tardo-antica
Type de matériel :
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La mosaïque de la Maison des chapiteaux ioniques à Hiérapolis est analysée du point de vue de sa composition, afin de trouver un sens à son organisation en deux parties dont les représentations sont très différentes : dans la première, la scène de l ’Iliade montrant la délégation grecque auprès d’Achille, dans l’autre, des scènes avec des animaux et deux combattants au pancrace, dans une composition géométrique d’étoiles à quatre pointes et d’hexagones. L’analyse porte aussi sur le sens de la présence de Briséis, figure qui n’apparaît pas dans la narration homérique de cette scène ( Iliade IX, v. 165-657). L’article propose ensuite une interprétation des canons du langage figuré dans l’Antiquité tardive et des signes de ce langage, particulièrement le geste que fait Achille avec ses deux doigts tournés vers son visage. L’importance de l’ Iliade ambrosienne dans la transmission de la culture classique dans l’Antiquité tardive est soulignée. Enfin est envisagé le problème de la chronologie de cette mosaïque tardive. Grâce à ces images, il est possible de faire apparaître la figure du propriétaire de la maison et son rôle d’évergète probable dans les institutions de la ville de Hiérapolis.
The hierapolitan mosaic from the House of ionic capitals at Hierapolis is analyzed in its composition, in order to understand its organisation in two parts with very distinct patterns: the first, with the Iliad’s scene of the delegation of Greeks to Achilles, and the other with animals and pankration athletes within a geometric structure with stars and hexagons. The analysis looks also at the meaning of the presence of Briseis, absent from this scene’s Homeric narration ( Iliad, verses 165-657). The article then focuses on the canons of figurative language in late antiquity and the signs of this language, in particular the gesture that Achilles makes with two fingers bent towards his face. The importance of the Ambrosian Iliad in the transmission of classical culture and the figurative heritage in the late antiquity is emphasized. A final part looks upon the chronology of this late mosaic floor. From these depictions emerges the figure of the house’s owner and his role as a probable benefactor in Hierapolis’ institutions.
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