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Les patients qui font mystère de leurs noms, rendent dépositaire leur interlocuteur d’une énigme qui fait écho au concept de forclusion du Nom-du-Père. Ce mécanisme dévoile tout un questionnement qui a à voir, pour une part, avec le champ des névroses (hystérie) mais aussi avec le fondement même de certaines psychoses dites imaginatives. La dialectique nécessaire à la construction d’une identité/individuation se fait ainsi entre origine et filiation et parait analogue, dans cette acceptation aux errements mystifiants entre positions psychotiques et névrotiques que les patients qui font mystère de leurs noms nous restituent.