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Dans une perspective d’« anthropologie psychanalytique », deux phénomènes sont analysés ici, l’un social et l’autre clinique, qui éclairent une logique culturelle contemporaine : le « virtuel ». À travers des regards croisés entre le phénomène de retrait pathologique de la vie sociale nommé « hikokimori » et le mouvement philosophique et scientifique du « Transhumanisme », l’auteur tente de mettre en évidence l’importance de l’« hallucination paradoxale » au sein des dispositifs libidinaux propres à la « culture numérique ».

Two phenomena are analysed in this paper from the perspective of ‘psychoanalytical anthropology’, one of which is social and the other clinical, while both shed light on the contemporary cultural phenomenon of the ‘virtual.’By comparing and contrasting analyses of the withdrawal from social life known as ‘hikokimori’ and the scientific and philosophical movement referred to as ‘Transhumanism’, the author of this paper sheds light on the importance of ‘paradoxical hallucinations’ within the libidinal frameworks underpinning ‘digital culture.’