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Résumé — À la suite de Freud, Lacan rappelle dans son Discours de Rome que la parole n’est pas un médium qui permet à un sujet l’accès à l’objet, car c’est le mot qui crée la chose. La parole du patient nous est adressée et appelle une réponse. L’interprétation symbolique de l’analyste joue des propriétés du langage pour ménager un effet de surprise et que surgisse, comme par magie, une vérité insue. Dans ce discours polémique qui marque aujourd’hui encore les divisions du mouvement psychanalytique, Lacan fustige la tentation scientiste d’un discours objectivant. L’auteur illustre son propos en discutant les vignettes cliniques exposées par les rapporteurs.

In this controversial discourse that indeed still creates a divergence amongst analysts today, Lacan criticises the scientific tendency to objectivise. The author of this paper illustrates his argument by commenting clinical vignettes presented in the congress.

En ese discurso polémico que incluso hoy divide aguas en el movimiento psicoanalítico, Lacan arremete contra la tentación cientificista de un discurso objetivizante. Las viñetas clínicas presentadas por los informadores del 67 CPLF sirven como illustración.

In dieser polemischen Rede, die heute noch die Spaltungen in der psychoanalytischen Bewegung kennzeichnet, geisselt Lacan die szientistische Versuchung einer objektivierenden Rede. Der Autor veranschaulicht sein Thema anhand von klinischen Vignetten, die er den Arbeitsberichten des 67. Kongresses.

In questo discorso polemico che segna ancora oggi le divisioni del movimento psicoanalitico, Lacan fustiga la tentazione scientista di un discorso oggettivante. L’autore illustra l’argomento discutendo i casi clinici esposti dai relatori del 67esimo CPLF.