Système de déclaration des événements indésirables dans un hôpital régional marocain
Type de matériel :
89
Objective: This study aimed to determine the knowledge, attitudes, and practices of health professionals at the Regional Hospital of Northern Morocco regarding the adverse event (AE) reporting system and to identify the main improvement actions to promote and sustain the reporting of AEs. Methods: This is a cross-sectional exploratory study carried out in 2019 based on a pre-established, pre-tested, and self-administered questionnaire among medical and paramedical staff working at the Regional Hospital of Northern Morocco and semi-structured interviews. Results: Only 41% of respondents said they were aware of the general reporting process. The most reported AEs were nosocomial or surgical site infections, followed by surgical and invasive AEs. The majority of respondents perceived the importance of implementing an AE reporting system to ensure patient and staff safety (89.7%) and control AEs (82.4%). However, many obstacles to AE reporting have been highlighted. The main reasons for non-reporting of AEs were: non-application of corrective measures due to lack of resources (76.6%) and lack of information on treatment, analysis, and monitoring of AEs (74.4%). Conclusion: Given the large number of non-reporters and the reasons for non-reporting, information and awareness sessions should be carried out to mobilize the various stakeholders around this important AE prevention system.
Objectif : Cette étude visait à déterminer les connaissances, attitudes et pratiques des professionnelles du Centre Hospitalier Régional du Nord du Maroc face au dispositif de signalement des effets indésirables (EI) et à identifier les principales actions d’amélioration pour promouvoir et pérenniser la déclaration des EI. Méthodes : Il s’agit d’une étude exploratoire transversale réalisée en 2019 à partir d’un questionnaire préétabli, prétesté et auto-administré auprès du personnel médical et paramédical exerçant à l’Hôpital Régional du Nord du Maroc et des entretiens semi-directifs. Résultats : Seulement 41 % des personnes interrogées ont déclaré connaître le processus général de déclaration. Les EI les plus signalés étaient des infections nosocomiales ou du site opératoire, suivis des EI liés à une intervention chirurgicale et invasive. La majorité des personnes interrogées ont perçu l’importance de mettre en œuvre un système de déclaration des EI pour garantir la sécurité des patients et du personnel (89,7 %) et contrôler les EI (82,4 %). Cependant, de nombreux obstacles à la déclaration des EI ont été soulignés. Les principales raisons de non-déclaration des EI étaient : la non-application des mesures correctives par manque de moyens (76,6 %) et le manque d’information sur le traitement, l’analyse et le suivi des EI (74,4 %). Conclusion : Compte tenu du nombre important de non- déclarants et des motifs de non-déclaration, des séances d’information et de sensibilisation devraient être menées pour mobiliser les différents acteurs autour de cet important dispositif de prévention des EI.
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