Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

Lovely colours: Colour and Affect in the Early Royal Society of London

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2024. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Cet article explore le langage affectif utilisé pour décrire la couleur par trois membres clés de la première Royal Society de Londres Robert Boyle, John Ray et Francis Willughby. Ce faisant, il met en lumière un paradoxe. D’une part, Boyle et ses contemporains comprenaient que la couleur provenait en partie des réactions de leur propre corps aux éléments extérieurs. Il allait donc de soi que le meilleur moyen de rendre les couleurs utiles dans le discours scientifique était d’apaiser les composantes les plus indisciplinées et subjectives de ces réactions et peu de choses sont plus indisciplinées que certaines des passions inspirées par les belles couleurs. D’un autre côté, ces mêmes philosophes ont insisté sur le fait que leurs réactions subjectives pouvaient parfois être scientifiquement significatives. Loin d’essayer d’éliminer les passions suscitées par les couleurs dites « aimables », Boyle et ses contemporains ont parfois traité ces réponses subjectives comme des outils utiles à la recherche philosophique.Abrégé : This article explores the affective language used to describe colour by three key members of the early Royal Society of London – Robert Boyle, John Ray, and Francis Willughby. In so doing, we will encounter a paradox. On the one hand, Boyle and his contemporaries understood that colour arose in part from the reactions of their own bodies to external things. It surely stood to reason, therefore, that quieting down the most unruly and subjective components of those reactions – and few were more unruly than some of the passions inspired by beautiful colours – was the best way to make colours scientifically useful. On the other hand, those same philosophers insisted that their subjective responses could sometimes be scientifically significant. Far from trying to eliminate the passions raised by lovely colours, Boyle and his contemporaries sometimes treated those subjective responses as useful tools for philosophical inquiry.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

60

Cet article explore le langage affectif utilisé pour décrire la couleur par trois membres clés de la première Royal Society de Londres Robert Boyle, John Ray et Francis Willughby. Ce faisant, il met en lumière un paradoxe. D’une part, Boyle et ses contemporains comprenaient que la couleur provenait en partie des réactions de leur propre corps aux éléments extérieurs. Il allait donc de soi que le meilleur moyen de rendre les couleurs utiles dans le discours scientifique était d’apaiser les composantes les plus indisciplinées et subjectives de ces réactions et peu de choses sont plus indisciplinées que certaines des passions inspirées par les belles couleurs. D’un autre côté, ces mêmes philosophes ont insisté sur le fait que leurs réactions subjectives pouvaient parfois être scientifiquement significatives. Loin d’essayer d’éliminer les passions suscitées par les couleurs dites « aimables », Boyle et ses contemporains ont parfois traité ces réponses subjectives comme des outils utiles à la recherche philosophique.

This article explores the affective language used to describe colour by three key members of the early Royal Society of London – Robert Boyle, John Ray, and Francis Willughby. In so doing, we will encounter a paradox. On the one hand, Boyle and his contemporaries understood that colour arose in part from the reactions of their own bodies to external things. It surely stood to reason, therefore, that quieting down the most unruly and subjective components of those reactions – and few were more unruly than some of the passions inspired by beautiful colours – was the best way to make colours scientifically useful. On the other hand, those same philosophers insisted that their subjective responses could sometimes be scientifically significant. Far from trying to eliminate the passions raised by lovely colours, Boyle and his contemporaries sometimes treated those subjective responses as useful tools for philosophical inquiry.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025