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RésuméLa pertinence empirique des modèles avec indétermination de l’équilibre et fluctuations “à taches solaires” a souvent été remise en cause, notamment parce que de tels modèles exigeraient des rendements d’échelle fortement croissants ou des calibrations relativement controversées des fondamentaux de l’économie. Dans cet article, nous étudions l’apparition de tels phénomènes dans un modèle standard de croissance optimale avec offre de travail endogène lorsqu’une contrainte d’encaisses préalables partielle porte sur les dépenses de consommation des ménages. Nous montrons, sous des préférences usuelles et des rendements d’échelle constants, que de tels phénomènes émergent en présence d’une contrainte de liquidité arbitrairement faible. Nous étudions également les propriétés cycliques de cette économie en présence de chocs portant simultanément sur la technologie et les croyances, et analysons nos résultats au regard de modèles comparables proposés dans la littérature.Classification JEL : D90, E32, E41.

The possibility of indeterminacy and sunspot fluctuations in dynamic rational expectations models has been often questioned on empirical grounds, for such models are widely believed to rely on implausibly high degrees of increasing returns to scale and/or other controversial calibrations of economic fundamentals. In this paper, we study the occurrence of such phenomena in a standard (one-sector) optimal growth model with endogenous labor supply and a partial cash-in-advance constraint on consumption purchases. We show that, under standard preferences and constant returns to scale in production, indeterminacy typically prevails for an arbitrarily small amplitude of the liquidity constraint. We also analyze the cyclical properties of the model submitted to technological and beliefs disturbances and observe that it performs as well as comparable indeterminate models in the literature. JEL Classification: D90, E32, E41.