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Aspects morpho-sémantiques de la « corrélation » : les « séquences discursives » à marques paradigmatisantes

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Notre propos est consacré à un ensemble de marques formelles faisant système et, dans leurs réalisations tant (pro-)nominale qu’adverbiale, susceptibles d’unir des couples ou des séries de propositions : i) d’une part/d’autre part, d’un côté/d’un autre côté, l’un/l’autre ; ii) premièrement/deuxièmement… ; primo/secundo,… ; dans un (premier+second+…) temps, en (premier+ second+…) lieu ; le premier/le second. Leur fonctionnement a donné lieu à des étiquetages variés, énumérés ci-après par ordre d’apparition chronologique : « marqueurs d’intégration linéaire » (Auchlin, 1981), « noyaux attelés par leurs valences » (Blanche Benveniste et al., 1990 : 119), « corrélats anaphoriques » (Schnedecker, 1998), « pseudo-corrélations » (Deulofeu, 2001), « regroupement sans liens de rection » (Blanche-Benveniste, 2010 : 176 et seq.) « parallélismes » (Sabio, 2012 : 89), « corrélations macro-syntaxiques » (Corminboeuf, 2013) qui tendent à montrer une parenté plus ou moins étroite avec la notion de corrélation. Si ces étiquettes situent plus ou moins bien le phénomène par rapport à la notion de corrélation, les approches syntaxiques des phénomènes corrélatifs l’en excluent explicitement et de manière unanime. Partant, nous procédons en quatre temps. Nous rappelons, premièrement, les motifs linguistiques invoqués pour justifier la marginalisation, voire l’exclusion, de ‘nos’ marques, du domaine d’application de la notion de corrélation. Cela nous permet, dans un second temps, de faire ressortir un certain nombre de limites de ces approches ‘exclusives’, notamment leur incapacité à expliquer la systématicité des appariements, tout affranchis de contraintes ou de règles syntaxiques ou grammaticales qu’ils soient. C’est cette explication que, forte de nombreux travaux antérieurs sur la question, nous proposons, dans un troisième temps, en démontant les rouages morpho-sémantiques sous-jacents, pour terminer sur la question d’une dénomination alternative à celle de « corrélation » apte à rendre compte du phénomène de dépendance discursive instruit par les marqueurs étudiés dans cette contribution.Abrégé : This article deals with two sets of French markers: i) d’une part/d’autre part, d’un côté/d’un autre côté, l’un/l’autre ; ii) premièrement/deuxièmement… ; primo/secundo,… ; dans un (premier + second +…) temps, en (premier + second +…) lieu ; le premier/le second. These markers received various labels in the literature (in chronological order): « marqueurs d’intégration linéaire » (Auchlin, 1981), « noyaux attelés par leurs valences » (Blanche Benveniste et al., 1990 : 119), « corrélats anaphoriques » (Schnedecker, 1998), « pseudo-corrélations » (Deulofeu, 2001), « regroupement sans liens de rection » (Blanche-Benveniste, 2010 : 176 et seq.) « parallélismes » (Sabio, 2012: 89), « corrélations macro-syntaxiques » (Corminboeuf, 2013), which all show a more or less narrow relationship with the concept of correlation. While these labels seem to situate the phenomenon quite well with respect to the concept of correlation, syntactic approaches of correlations exclude them explicitly and in an unanimous way. Therefore, we proceed in four steps. First, we recall the linguistic reasons used to justify the marginalisation or even the exclusion of these markers from the realm of correlation. This allows us then to emphasize some limits of these ‘exclusive’ approaches, in particular their incapacity to explain the systematicity of the pairings, in spite of their non syntactic or non grammatical nature. Taking stock of this kind of arguments found in the literature, we propose an analysis that unravels the underlying morphosemantic mechanisms of the phenomenon. To end, we reflect on an alternative terminology.
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Notre propos est consacré à un ensemble de marques formelles faisant système et, dans leurs réalisations tant (pro-)nominale qu’adverbiale, susceptibles d’unir des couples ou des séries de propositions : i) d’une part/d’autre part, d’un côté/d’un autre côté, l’un/l’autre ; ii) premièrement/deuxièmement… ; primo/secundo,… ; dans un (premier+second+…) temps, en (premier+ second+…) lieu ; le premier/le second. Leur fonctionnement a donné lieu à des étiquetages variés, énumérés ci-après par ordre d’apparition chronologique : « marqueurs d’intégration linéaire » (Auchlin, 1981), « noyaux attelés par leurs valences » (Blanche Benveniste et al., 1990 : 119), « corrélats anaphoriques » (Schnedecker, 1998), « pseudo-corrélations » (Deulofeu, 2001), « regroupement sans liens de rection » (Blanche-Benveniste, 2010 : 176 et seq.) « parallélismes » (Sabio, 2012 : 89), « corrélations macro-syntaxiques » (Corminboeuf, 2013) qui tendent à montrer une parenté plus ou moins étroite avec la notion de corrélation. Si ces étiquettes situent plus ou moins bien le phénomène par rapport à la notion de corrélation, les approches syntaxiques des phénomènes corrélatifs l’en excluent explicitement et de manière unanime. Partant, nous procédons en quatre temps. Nous rappelons, premièrement, les motifs linguistiques invoqués pour justifier la marginalisation, voire l’exclusion, de ‘nos’ marques, du domaine d’application de la notion de corrélation. Cela nous permet, dans un second temps, de faire ressortir un certain nombre de limites de ces approches ‘exclusives’, notamment leur incapacité à expliquer la systématicité des appariements, tout affranchis de contraintes ou de règles syntaxiques ou grammaticales qu’ils soient. C’est cette explication que, forte de nombreux travaux antérieurs sur la question, nous proposons, dans un troisième temps, en démontant les rouages morpho-sémantiques sous-jacents, pour terminer sur la question d’une dénomination alternative à celle de « corrélation » apte à rendre compte du phénomène de dépendance discursive instruit par les marqueurs étudiés dans cette contribution.

This article deals with two sets of French markers: i) d’une part/d’autre part, d’un côté/d’un autre côté, l’un/l’autre ; ii) premièrement/deuxièmement… ; primo/secundo,… ; dans un (premier + second +…) temps, en (premier + second +…) lieu ; le premier/le second. These markers received various labels in the literature (in chronological order): « marqueurs d’intégration linéaire » (Auchlin, 1981), « noyaux attelés par leurs valences » (Blanche Benveniste et al., 1990 : 119), « corrélats anaphoriques » (Schnedecker, 1998), « pseudo-corrélations » (Deulofeu, 2001), « regroupement sans liens de rection » (Blanche-Benveniste, 2010 : 176 et seq.) « parallélismes » (Sabio, 2012: 89), « corrélations macro-syntaxiques » (Corminboeuf, 2013), which all show a more or less narrow relationship with the concept of correlation. While these labels seem to situate the phenomenon quite well with respect to the concept of correlation, syntactic approaches of correlations exclude them explicitly and in an unanimous way. Therefore, we proceed in four steps. First, we recall the linguistic reasons used to justify the marginalisation or even the exclusion of these markers from the realm of correlation. This allows us then to emphasize some limits of these ‘exclusive’ approaches, in particular their incapacity to explain the systematicity of the pairings, in spite of their non syntactic or non grammatical nature. Taking stock of this kind of arguments found in the literature, we propose an analysis that unravels the underlying morphosemantic mechanisms of the phenomenon. To end, we reflect on an alternative terminology.

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