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La « cytologie ganglionnaire » recouvre l’observation au microscope optique des étalements de ponction (« adénogramme ») et des appositions de section (« empreintes ») de biopsies, après coloration standard (May-Grünwald Giemsa). Elle est pratiquée dans la plupart des laboratoires d’hématologie d’hôpitaux ayant une activité importante, mais aussi dans ceux d’établissements de soins plus petits, du fait d’habitudes locales. Une enquête ouverte du Groupe Francophone d’Hématologie Cellulaire (GFHC), réalisée en 2019, a obtenu 39 réponses. Elle a permis de proposer des recommandations dans le but d’homogénéiser les pratiques : connaissance et maîtrise des étapes pré-analytiques, encouragement à associer aux frottis le recueil de suc ganglionnaire ou d’un fragment de ganglion pour des investigations complémentaires (en particulier par cytométrie en flux) et incitation à une concertation avec les autres intervenants (cytométrie, histologie, génétique). Une interprétation par un lecteur expérimenté reste nécessaire, certains diagnostics influant sur la prise en charge du patient. Pour l’accréditation, il est conseillé de présenter la cytologie ganglionnaire dans la même ligne de portée que le myélogramme, en insistant sur l’analyse de risque. En l’absence d’évaluation externe de la qualité (EEQ) disponible, les échanges de frottis entre laboratoires sont préconisés. Enfin, le GFHC va tenter de relancer la formation pour cette analyse, les échanges entre laboratoires concernés et la mise en place d’exercices de qualité.