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Coronaropathie de la femme et hormones sexuelles

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2020. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : A woman's life goes through three hormonal phases, during which the sex hormones are believed to critically determine her cardiovascular risk: contraception, pregnancy and menopause. In order to best assess this risk, it is therefore necessary to take into account the phase in which the woman finds herself, in association with the other cardiovascular risk factors.The arterial risk of estrogen-progestin contraception depends on estrogen and its dosage. The main cardiovascular risk factor is tobacco, especially after the age of 35, at which time estrogen-progestin contraception is not recommended, in favour of progestin-only contraception. Coronary lesions in women on contraception estrogen-progestin are dominated by spontaneous dissections and coronary embolisms.Myocardial infarction in pregnant women occurs mainly in the peripartum period and is primarily related to spontaneous coronary dissections. Medical procreation increases the risk during pregnancy, especially after ovarian stimulation, but does not appear to affect the mothers’ cardiovascular prognosis.The hormonal treatment of menopause does not increase the risk of coronary heart disease in the first ten years after menopause and could even have a protective effect, helping to maintain the integrity of the arterial. The transdermal route should be preferred for its lesser metabolic effect. However, hormonal treatment of menopause remains contraindicated in the case of diseases such as proven coronary arteries and in the presence of uncontrolled cardiovascular risk factors.Abrégé : La vie d’une femme passe par trois phases hormonales, durant lesquelles les hormones sexuelles sont supposées déterminer de façon critique son risque cardiovasculaire (RCV) : la contraception, la grossesse et la ménopause. Afin d’évaluer au mieux ce risque, il faut donc tenir compte de la phase où la femme se trouve, en association avec les autres facteurs de risque cardiovasculaires (FRCV).Le risque artériel de la contraception œstroprogestative dépend de l’œstrogène et de son dosage. Le principal FRCV est le tabac, surtout après 35 ans, âge auquel la contraception œstroprogestative est alors déconseillée, au profit d’une contraception progestative. Les lésions coronaires de la femme sous contraception œstroprogestative sont dominées par les dissections spontanées et les embolies coronaires.L’infarctus du myocarde chez la femme enceinte survient surtout en période de péri-partum essentiellement en lien avec des dissections coronaires spontanées. La procréation médicalement assistée majore le risque gestationnel, surtout après stimulation ovarienne, mais ne semble pas affecter le pronostic cardiovasculaire des mères.Le traitement hormonal de la ménopause n’augmente pas le risque coronaire dans les dix premières années suivant la ménopause et pourrait même avoir un effet protecteur, en favorisant le maintien de l’intégrité artérielle. La voie transdermique doit être privilégiée pour son effet métabolique moindre. Cependant, le traitement hormonal de la ménopause reste contre-indiqué en cas de maladies coronaires avérées et en présence de FRCV non contrôlés.
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A woman's life goes through three hormonal phases, during which the sex hormones are believed to critically determine her cardiovascular risk: contraception, pregnancy and menopause. In order to best assess this risk, it is therefore necessary to take into account the phase in which the woman finds herself, in association with the other cardiovascular risk factors.The arterial risk of estrogen-progestin contraception depends on estrogen and its dosage. The main cardiovascular risk factor is tobacco, especially after the age of 35, at which time estrogen-progestin contraception is not recommended, in favour of progestin-only contraception. Coronary lesions in women on contraception estrogen-progestin are dominated by spontaneous dissections and coronary embolisms.Myocardial infarction in pregnant women occurs mainly in the peripartum period and is primarily related to spontaneous coronary dissections. Medical procreation increases the risk during pregnancy, especially after ovarian stimulation, but does not appear to affect the mothers’ cardiovascular prognosis.The hormonal treatment of menopause does not increase the risk of coronary heart disease in the first ten years after menopause and could even have a protective effect, helping to maintain the integrity of the arterial. The transdermal route should be preferred for its lesser metabolic effect. However, hormonal treatment of menopause remains contraindicated in the case of diseases such as proven coronary arteries and in the presence of uncontrolled cardiovascular risk factors.

La vie d’une femme passe par trois phases hormonales, durant lesquelles les hormones sexuelles sont supposées déterminer de façon critique son risque cardiovasculaire (RCV) : la contraception, la grossesse et la ménopause. Afin d’évaluer au mieux ce risque, il faut donc tenir compte de la phase où la femme se trouve, en association avec les autres facteurs de risque cardiovasculaires (FRCV).Le risque artériel de la contraception œstroprogestative dépend de l’œstrogène et de son dosage. Le principal FRCV est le tabac, surtout après 35 ans, âge auquel la contraception œstroprogestative est alors déconseillée, au profit d’une contraception progestative. Les lésions coronaires de la femme sous contraception œstroprogestative sont dominées par les dissections spontanées et les embolies coronaires.L’infarctus du myocarde chez la femme enceinte survient surtout en période de péri-partum essentiellement en lien avec des dissections coronaires spontanées. La procréation médicalement assistée majore le risque gestationnel, surtout après stimulation ovarienne, mais ne semble pas affecter le pronostic cardiovasculaire des mères.Le traitement hormonal de la ménopause n’augmente pas le risque coronaire dans les dix premières années suivant la ménopause et pourrait même avoir un effet protecteur, en favorisant le maintien de l’intégrité artérielle. La voie transdermique doit être privilégiée pour son effet métabolique moindre. Cependant, le traitement hormonal de la ménopause reste contre-indiqué en cas de maladies coronaires avérées et en présence de FRCV non contrôlés.

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