Concurrent strength and sprint training increases resting metabolic rate in masters road cyclists
Type de matériel :
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L’entraînement en sprint et en force à haute intensité constitue un puissant stimulus physiologique et, est couramment utilisé dans les programmes d’entraînement des jeunes athlètes d’endurance adultes. Les adaptations potentielles de l’ajout d’exercices de sprint/de force au régime d’entraînement des athlètes d’endurance vieillissants sont mal connues. La présente étude examine si le remplacement d’une partie de l’entraînement en endurance par un entraînement simultané en force et en sprint, influence le métabolisme au repos (RMR) et la masse maigre (LM) chez les athlètes d’endurance masters. Dix-huit cyclistes sur route bien entraînés (55.2 ± 8,4 ans; 7,9 ± 1,1 heures d’entraînement/semaine; Pmax = 323 ± 53 W) ont été affectés à un groupe d’entraînement en force et sprint (CT, n = 9), ou à un groupe de contrôle groupe (CON, n = 9). Le groupe CT a réalisé un entraînement spécifique de 12 semaines alors que le groupe CON maintenait son entraînement d’endurance normal. RMR et LM ont été mesurés avant et après l’entraînement. L’entraînement par a augmenté de façon significative le RMR de 14.2% (1600 ± 244 à 1828 ± 207 kcal/jour, p < 0,05) et la LM de 2.0% (61.8 ± 5.5 à 63,1 ± 5,4 kg, p < 0,05) entre avant et après l’entraînement. Aucun changement significatif entre avant et après l’entraînement n’a été observé dans le groupe CON. Ces données suggèrent que remplacer une partie de l’entraînement en endurance par des sprints et des exercices de force pourrait aider à préserver, voire même augmenter, la masse maigre et le métabolisme de repos chez les cyclistes masters.
High-intensity concurrent sprint and strength training has been shown to provide a strong physiological training stimulus in young adult endurance athletes. However, the effect in veteran endurance athletes remains unknown. This study examined if replacing a portion of endurance training with concurrent sprint and strength training influenced resting metabolic rate (RMR) and lean mass (LM) in veteran endurance cyclists. Eighteen well-trained male veteran road cyclists (55.2 ± 8.4 years; 7.9 ± 1.1 training hrs/wk; 323 ± 53 Wpeak) were allocated to a concurrent strength and sprint training group (CT, n = 9) or control group (CON, n = 9). The CT group completed a 12-weeks of sprint and strength training while the CON group maintained their normal endurance training. RMR and LM were measured before and after the 12-week training intervention. CT training significantly (p < 0.05) increased both RMR (+14.2%, 1600 ± 244 to 1828 ± 207 kcal/day) and LM (+2.0%, 61.8 ± 5.5 to 63.1 ± 5.4 kg) pre to post-intervention. No significant changes from pre- to post-training were observed in the CON group. These findings suggest replacing a portion of endurance training with sprint and strength training may preserve, and even increase, LM and RMR in veteran road cyclists.
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