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« L'atelier intérieur du musicien », ou la passe musicale de Max Graf

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2012. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméEn 1910 Max Graf, disciple et ami de Freud de 1900 à 1911, père du « petit Hans », fait paraître un essai sur la création musicale dans ses rapports avec l’inconscient, L’atelier intérieur du musicien. Cet essai, qui conjugue les frayages freudiens et la thèse d’un inconscient musical, se signale comme un témoignage, véritable rejeton d’écriture d’un nouage originel entre musique et psychanalyse. Il ne peut s’extraire d’un réseau transférentiel et textuel tramé de silences : silence de la communauté psychanalytique quant au devenir musical de Hans-Herbert ; silence de Max Graf qui publie quarante après l’avoir reçu de Freud le manuscrit de Personnages psychanalytiques à la scène, publication qui a valeur d’acte ; silence enfin de Freud qui ne prit jamais acte de cette passe musicale avant la lettre. Cet essai marque pourtant le troisième temps d’un circuit invoquant où Freud et Graf s’étaient faits tour à tour récepteurs et entendeurs, l’un du cadre analytique informé par la scène théâtrale (dont Herbert Graf s’est fait lui aussi le récepteur en réinventant la scène d’opéra), l’autre de l’enjeu musical du cas, qui en informe la lettre. Dans cet essai Graf met implicitement en regard, à l’origine du processus créateur, la chambre des enfants, lieu du fantasme, et la chambre des parents, lieu du traumatisme sonore ; il fait jouer le diptyque scène-atelier, avance et déploie la notion spécifique de fantasme sonore, d’inconscient pulsionnel précurseur du ça freudien, évoque la pulsion comme « force » capable de pousser la « forme ». La création musicale se définit comme un type particulier, le plus élaboré, de conversion de l’affect en forme sonore.Abrégé : In 1910, Max Graf, Freud’s disciple and friend from 1900 to 1911, father of “Little Hans”, published an essay on musical creativity in its connections with the unconscious, The Inside Workshop of the Musician. This essay, which combines the Freudian “facilitations” and the thesis of a musical unconscious, stands out as evidence, writing’s true descendant of the original tie between music and psychoanalysis. He can not get out of a network transference and textual frames of silences : silence of the psychoanalytic community about the musical future of Hans Herbert ; silence of Max Graf who published forty years after having received the manuscript of Freud Psychoanalytic Characters to the Stage, this publication having value of act ; finally, silence of Freud who never took note of this musical pass in advance. This essay marks however the third time of an invoking circuit where Freud and Graf made themselves alternately receivers. Graf received the analytical framework inspired by the theater stage, that his son Herbert also received by reinventing the opera stage. Freud received the musical stake of the cure, which structures his literally writing. In this essay, Graf implicitly puts in opposite, at the origin of the creative process, the children’s room, place of fantasy, and the parents’ room, place of acoustic trauma. He compares the scene and the workshop, introduces and unfolds the specific notions of acoustic fantasy, of instinctual unconscious precursor of Es Freudian. He evokes the drive as “force” able to push the “form”. The musical creation is defined as a particular type of conversion, the more elaborate, of affect in sound shape.Abrégé : ResumenEn 1910 Max Graf, discípulo y amigo de Freud de 1900 a 1911, padre del « pequeño Hans », publica un ensayo sobre la creación musical y su relación con el inconsciente : L’atelier intérieur du musicien (El taller interno del músico). Este ensayo, que conjuga las « facilitaciones » freudianas y la tesis de un inconsciente musical, aparece como un testimonio, como un verdadero resultado escrito de una conexión original entre música y psicoanálisis. Graf no puede separase de una red de elementos transferenciales y textuales en cuya trama intervienen numerosos silencios : el de la comunidad analítica en lo que concierne el futuro de Hans Herbert (el pequeño Hans) como músico ; el de Max Graf, que publica el ensayo cuarenta años después de haber recibido de Freud el manuscrito de Personajes psicopáticos en el escenario, publicación que significa toma de posición ; en fin, el silencio de Freud que no tuvo nunca en cuenta esta passe musicale en ciernes. Este ensayo representa la tercera etapa de un « circuito invocante » en el que Graf y Freud eran alternativamente receptores ; el primero del cuadro analítico inspirado por el escenario del teatro (del cual Herbert Graf se hizo a su vez, receptor al reinventar el escenario de la ópera) ; el segundo, del desafío musical que representaba ese caso. En este ensayo, Graf establece una relación implícita entre el dormitorio de los niños, lugar de fantasías y el de los padres, lugar de traumatismos sonoros, como base del proceso creador ; hace intervenir el díptico escenario-taller ; pone en evidencia y desarrolla la noción específica de fantasía sonora, de inconsciente instintivo, precursora del « Ello » freudiano, evoca el instinto como « fuerza » capaz de impulsar la « forma ». La creación musical se define como un tipo particular, más elaborado, de conversión del afecto en forma sonora.
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RésuméEn 1910 Max Graf, disciple et ami de Freud de 1900 à 1911, père du « petit Hans », fait paraître un essai sur la création musicale dans ses rapports avec l’inconscient, L’atelier intérieur du musicien. Cet essai, qui conjugue les frayages freudiens et la thèse d’un inconscient musical, se signale comme un témoignage, véritable rejeton d’écriture d’un nouage originel entre musique et psychanalyse. Il ne peut s’extraire d’un réseau transférentiel et textuel tramé de silences : silence de la communauté psychanalytique quant au devenir musical de Hans-Herbert ; silence de Max Graf qui publie quarante après l’avoir reçu de Freud le manuscrit de Personnages psychanalytiques à la scène, publication qui a valeur d’acte ; silence enfin de Freud qui ne prit jamais acte de cette passe musicale avant la lettre. Cet essai marque pourtant le troisième temps d’un circuit invoquant où Freud et Graf s’étaient faits tour à tour récepteurs et entendeurs, l’un du cadre analytique informé par la scène théâtrale (dont Herbert Graf s’est fait lui aussi le récepteur en réinventant la scène d’opéra), l’autre de l’enjeu musical du cas, qui en informe la lettre. Dans cet essai Graf met implicitement en regard, à l’origine du processus créateur, la chambre des enfants, lieu du fantasme, et la chambre des parents, lieu du traumatisme sonore ; il fait jouer le diptyque scène-atelier, avance et déploie la notion spécifique de fantasme sonore, d’inconscient pulsionnel précurseur du ça freudien, évoque la pulsion comme « force » capable de pousser la « forme ». La création musicale se définit comme un type particulier, le plus élaboré, de conversion de l’affect en forme sonore.

In 1910, Max Graf, Freud’s disciple and friend from 1900 to 1911, father of “Little Hans”, published an essay on musical creativity in its connections with the unconscious, The Inside Workshop of the Musician. This essay, which combines the Freudian “facilitations” and the thesis of a musical unconscious, stands out as evidence, writing’s true descendant of the original tie between music and psychoanalysis. He can not get out of a network transference and textual frames of silences : silence of the psychoanalytic community about the musical future of Hans Herbert ; silence of Max Graf who published forty years after having received the manuscript of Freud Psychoanalytic Characters to the Stage, this publication having value of act ; finally, silence of Freud who never took note of this musical pass in advance. This essay marks however the third time of an invoking circuit where Freud and Graf made themselves alternately receivers. Graf received the analytical framework inspired by the theater stage, that his son Herbert also received by reinventing the opera stage. Freud received the musical stake of the cure, which structures his literally writing. In this essay, Graf implicitly puts in opposite, at the origin of the creative process, the children’s room, place of fantasy, and the parents’ room, place of acoustic trauma. He compares the scene and the workshop, introduces and unfolds the specific notions of acoustic fantasy, of instinctual unconscious precursor of Es Freudian. He evokes the drive as “force” able to push the “form”. The musical creation is defined as a particular type of conversion, the more elaborate, of affect in sound shape.

ResumenEn 1910 Max Graf, discípulo y amigo de Freud de 1900 a 1911, padre del « pequeño Hans », publica un ensayo sobre la creación musical y su relación con el inconsciente : L’atelier intérieur du musicien (El taller interno del músico). Este ensayo, que conjuga las « facilitaciones » freudianas y la tesis de un inconsciente musical, aparece como un testimonio, como un verdadero resultado escrito de una conexión original entre música y psicoanálisis. Graf no puede separase de una red de elementos transferenciales y textuales en cuya trama intervienen numerosos silencios : el de la comunidad analítica en lo que concierne el futuro de Hans Herbert (el pequeño Hans) como músico ; el de Max Graf, que publica el ensayo cuarenta años después de haber recibido de Freud el manuscrito de Personajes psicopáticos en el escenario, publicación que significa toma de posición ; en fin, el silencio de Freud que no tuvo nunca en cuenta esta passe musicale en ciernes. Este ensayo representa la tercera etapa de un « circuito invocante » en el que Graf y Freud eran alternativamente receptores ; el primero del cuadro analítico inspirado por el escenario del teatro (del cual Herbert Graf se hizo a su vez, receptor al reinventar el escenario de la ópera) ; el segundo, del desafío musical que representaba ese caso. En este ensayo, Graf establece una relación implícita entre el dormitorio de los niños, lugar de fantasías y el de los padres, lugar de traumatismos sonoros, como base del proceso creador ; hace intervenir el díptico escenario-taller ; pone en evidencia y desarrolla la noción específica de fantasía sonora, de inconsciente instintivo, precursora del « Ello » freudiano, evoca el instinto como « fuerza » capaz de impulsar la « forma ». La creación musical se define como un tipo particular, más elaborado, de conversión del afecto en forma sonora.

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