Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

L’impôt sur l’héritage

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2018. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : L’économiste peine à appréhender un phénomène aussi complexe que l’héritage ou la transmission de patrimoine, par essence pluridisciplinaire. Il est ainsi perplexe face au déclin spécifique des droits de succession, devenus aujourd’hui fort impopulaires, mais aussi face au désintérêt actuel pour la question même de l’héritage, autrefois l’objet de débats passionnés entre penseurs ou réformateurs sociaux les plus illustres. Ce déclin et ce désintérêt apparaissent d’autant plus surprenants au regard du processus de patrimonialisation massif et inquiétant qu’ont connu nos sociétés depuis 1980, néfaste à la fois pour la croissance économique, l’égalité des chances et le bon équilibre des rapports entre générations.Pour expliquer un tel paradoxe, j’ai dégagé du maquis des arguments avancés en faveur ou contre les droits de succession trois philosophies polaires de l’héritage, en montrant que seules des coalitions entre ces dernières s’étaient révélées historiquement efficaces pour inspirer durablement politiques et attitudes à l’égard de l’héritage et de sa taxation. La coalition dominante depuis 1980, entre riches néo-libéraux et familialistes, explique le rejet actuel de l’impôt sur l’héritage. J’envisage les moyens et les modalités de réforme des droits de succession qui permettraient de la détrôner au profit d’une coalition plus large et plus équilibrée, tout en remédiant aux effets néfastes de la situation patrimoniale présente.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

96

L’économiste peine à appréhender un phénomène aussi complexe que l’héritage ou la transmission de patrimoine, par essence pluridisciplinaire. Il est ainsi perplexe face au déclin spécifique des droits de succession, devenus aujourd’hui fort impopulaires, mais aussi face au désintérêt actuel pour la question même de l’héritage, autrefois l’objet de débats passionnés entre penseurs ou réformateurs sociaux les plus illustres. Ce déclin et ce désintérêt apparaissent d’autant plus surprenants au regard du processus de patrimonialisation massif et inquiétant qu’ont connu nos sociétés depuis 1980, néfaste à la fois pour la croissance économique, l’égalité des chances et le bon équilibre des rapports entre générations.Pour expliquer un tel paradoxe, j’ai dégagé du maquis des arguments avancés en faveur ou contre les droits de succession trois philosophies polaires de l’héritage, en montrant que seules des coalitions entre ces dernières s’étaient révélées historiquement efficaces pour inspirer durablement politiques et attitudes à l’égard de l’héritage et de sa taxation. La coalition dominante depuis 1980, entre riches néo-libéraux et familialistes, explique le rejet actuel de l’impôt sur l’héritage. J’envisage les moyens et les modalités de réforme des droits de succession qui permettraient de la détrôner au profit d’une coalition plus large et plus équilibrée, tout en remédiant aux effets néfastes de la situation patrimoniale présente.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025