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Pour mettre en honneur la dimension relationnelle et dialogique de la personne humaine, beaucoup d’exégètes et de théologiens, surtout depuis Karl Barth, refusent une interprétation structurelle de l’ imago Dei. Ma contribution propose plutôt de montrer qu’une interprétation relationnelle de l’image doit être articulée avec une interprétation structurelle et que toutes les deux sont marquées par une tension téléologique. Edith Stein concrétise cette thèse dans sa réflexion sur l’individualité de la personne humaine qui, dans sa perspective, est condition d’un enrichissement mutuel qui ne concerne pas seulement la diversité des vécus, mais l’enrichissement par les personnes elles-mêmes. La thèse de Stein pourrait être énoncée de la manière suivante : pour valoriser une approche relationnelle et communionnelle, il faut en même temps valoriser une approche ontologique et structurelle de la personne humaine, plus particulièrement en ce qui concerne son individualité qualitative.

To appreciate the relational and dialogical dimensions of the human person, many exegetes and theologians, especially after Karl Barth, have refused a structural interpretation of the imago Dei. My contribution proposes rather to show that a relational interpretation of the image must be articulated with a structural one and that both are marked by a teleological tension. Edith Stein concretises this thesis in her reflections on the individuality of the human person which, in her perspective, is a condition for the possibility of mutual enrichment, concerning not only the diversity of lived experiences, but also enrichment by other persons themselves. Stein’s thesis could be enunciated as follows: to valorise a relational and communal approach, one mustvalorise at the same time an ontological and structural approach to the human person, particularly with respect to qualitative individuality.