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Le quotidien Gil Blas et la revue hebdomadaire illustrée du même nom rencontrent un grand succès à la fin du xixe siècle grâce à la publication de contes légers à la une. Se diffusent alors, par le texte et l’image, des représentations de la vie parisienne qui se fixeront dans les mémoires collectives. En s’appuyant sur la notion d’imaginaire médiatique proposée par Guillaume Pinson, cet article cherche à définir la manière dont on peut élaborer une histoire médiatique prenant en compte des imaginaires et des phénomènes mémoriels. 

The daily newspaper Gil Blas and the associated illustrated weekly are very popular at the end of the xixth century, thanks to the publication of saucy short stories on the front page. They disseminate images of the Parisian life which are still perennial nowadays in collective memory. Based on researches about the media imagination proposed by Guillaume Pinson, this short paper intends to define a way to elaborate a media story which takes into account collective imagination and memories.