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RésuméLa question de la création à l’adolescence est abordée à partir du registre du détournement de la langue et de la création d’un soi masochique amoureux. Ces deux chantiers, engagés au plus fort du pubertaire, apparaissent comme les effets du travail psychique du sujet, face à l’archaïque. L’instauration de procédures, à la fois communes à une génération et singulières dans leur mise en œuvre, constitue l’expression de ce travail de subjectivation. Dès lors, la notion de sublimation à l’adolescence est réinterrogée et soumise à la prise en compte de l’influence conjointe de ces forces primitives et actuelles sur le psychisme.