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Causes génétiques d’avortement chez la jument

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Pregnancy loss most commonly occurs in the first two months following fertilization associated with the period of organogenesis and rapid fetal development. Non-infectious causes of pregnancy loss have long been a challenge for veterinarians to manage as the underlying aetiologies are poorly understood. Progress over recent years has shown the light on the important and common role genetic disorders also play in determining the embryos fate. Three genetic disorders associated with pregnancy loss have been described in the mare. The most common is aneuploidy, the loss or gain of a whole chromosome. Aneuploidie has been identified in the eggs of mares as well as in the conceptus tissue of clinical cases of pregnancy loss and can be diagnosed retrospectively using genetic tests applied to abortus tissue. Less common are single nucleotide polymorphisms in two genes, PLOD1 and B3GALNT2. These SNPs are linked to pregnancy loss after 70 days, and when a carrier stallion is mated to a carrier mare, can lead to conditions such as Fragile Foal Syndrome and Congenital hydrocephalus. The best approach to avoid such cases is to avoid mating of two carriers. Pre-implantation genetic testing (PGT) is also emerging as an alternative approach that can be applied to in vitro generated embryos to avoid transferring those that contain aneuploid cells or are homozygous for the SNPs. Finally, structural translocations of the mare genome are associated with recurrent pregnancy loss, with diagnosis achieved with a blood sample submitted to a genetics laboratory.Abrégé : L’avortement survient le plus souvent au cours des deux premiers mois après la fécondation pendant la période d’organogenèse et de développement rapide du fœtus. Pour les vétérinaires, les avortements non-infectieux représentent depuis longtemps un véritable défi, car leurs causes sous-jacentes restent méconnues. Les progrès réalisés ces dernières années ont mis en lumière le rôle également important que jouent les troubles génétiques dans la détermination du sort des embryons. Chez la jument, trois troubles génétiques responsables d’avortement ont été décrits. Le plus courant est l’aneuploïdie, qui représente la perte ou le gain d’un chromosome entier. Elle a été identifiée dans les ovocytes des juments ainsi que dans le tissu des avortons et peut être diagnostiquée rétrospectivement à l’aide de tests génétiques réalisés sur les tissus des avortons. Les polymorphismes mononucléotidiques (SNP) sont plus rares et concernent deux gènes, PLOD1 et B3GALNT2. Ils ont été associés à des avortement survenant après 70 jours de gestation. L’accouplement d’un étalon porteur à une jument porteuse peut être à l’origine du syndrome du poulain fragile et de l’hydrocéphalie congénitale. La meilleure approche pour éviter de tels cas est de ne pas accoupler deux animaux porteurs. Les tests génétiques préimplantatoires commencent à se développer et pourraient représenter une approche alternative applicable aux embryons générés in vitro afin de ne pas transférer ceux renfermant des cellules aneuploïdes ou homozygotes pour les SNP. Enfin, les translocations structurelles du génome de la jument sont associées à des avortements répétés, et peuvent être diagnostiquées en envoyant un échantillon du sang de la jument à un laboratoire de génétique.
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Pregnancy loss most commonly occurs in the first two months following fertilization associated with the period of organogenesis and rapid fetal development. Non-infectious causes of pregnancy loss have long been a challenge for veterinarians to manage as the underlying aetiologies are poorly understood. Progress over recent years has shown the light on the important and common role genetic disorders also play in determining the embryos fate. Three genetic disorders associated with pregnancy loss have been described in the mare. The most common is aneuploidy, the loss or gain of a whole chromosome. Aneuploidie has been identified in the eggs of mares as well as in the conceptus tissue of clinical cases of pregnancy loss and can be diagnosed retrospectively using genetic tests applied to abortus tissue. Less common are single nucleotide polymorphisms in two genes, PLOD1 and B3GALNT2. These SNPs are linked to pregnancy loss after 70 days, and when a carrier stallion is mated to a carrier mare, can lead to conditions such as Fragile Foal Syndrome and Congenital hydrocephalus. The best approach to avoid such cases is to avoid mating of two carriers. Pre-implantation genetic testing (PGT) is also emerging as an alternative approach that can be applied to in vitro generated embryos to avoid transferring those that contain aneuploid cells or are homozygous for the SNPs. Finally, structural translocations of the mare genome are associated with recurrent pregnancy loss, with diagnosis achieved with a blood sample submitted to a genetics laboratory.

L’avortement survient le plus souvent au cours des deux premiers mois après la fécondation pendant la période d’organogenèse et de développement rapide du fœtus. Pour les vétérinaires, les avortements non-infectieux représentent depuis longtemps un véritable défi, car leurs causes sous-jacentes restent méconnues. Les progrès réalisés ces dernières années ont mis en lumière le rôle également important que jouent les troubles génétiques dans la détermination du sort des embryons. Chez la jument, trois troubles génétiques responsables d’avortement ont été décrits. Le plus courant est l’aneuploïdie, qui représente la perte ou le gain d’un chromosome entier. Elle a été identifiée dans les ovocytes des juments ainsi que dans le tissu des avortons et peut être diagnostiquée rétrospectivement à l’aide de tests génétiques réalisés sur les tissus des avortons. Les polymorphismes mononucléotidiques (SNP) sont plus rares et concernent deux gènes, PLOD1 et B3GALNT2. Ils ont été associés à des avortement survenant après 70 jours de gestation. L’accouplement d’un étalon porteur à une jument porteuse peut être à l’origine du syndrome du poulain fragile et de l’hydrocéphalie congénitale. La meilleure approche pour éviter de tels cas est de ne pas accoupler deux animaux porteurs. Les tests génétiques préimplantatoires commencent à se développer et pourraient représenter une approche alternative applicable aux embryons générés in vitro afin de ne pas transférer ceux renfermant des cellules aneuploïdes ou homozygotes pour les SNP. Enfin, les translocations structurelles du génome de la jument sont associées à des avortements répétés, et peuvent être diagnostiquées en envoyant un échantillon du sang de la jument à un laboratoire de génétique.

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