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Le DSM depuis sa version III a promu une nouvelle langue, en rupture avec la clinique et athéorique. Cette nouvelle langue a entraîné des conséquences politiques : logique de la preuve, place de la médico-économie, évaluation, neuromania, conflits d’intérêts, négociations, rôle des experts et des usagers. Le mésusage des paradigmes du DSM sont de plus en plus évidents. La psychiatrie post-DSM est à construire avec une place pour la psychanalyse.

DSM and politics DSM since version III promoted a new language, in a break with the clinic and atheorical. This new language has led to political consequences: logic of evidence, place of medical economics, assessment, neuromania, conflicts of interest, negotiation, role of experts and service users. The misuse of DSM paradigms are more and more evident. Post DSM Psychiatry is to build with a place for psychoanalysis.