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« Faire la date » n’apparaît pas dans les prescriptions institutionnelles pour le cours préparatoire mais il s’agit d’un moment qui est néanmoins souvent mis en place dans les classes. L’article propose une description de la façon dont ce moment de la date se déroule dans 5 classes de CP. Il s’appuie pour cela sur un corpus de films de classe issus de la recherche LirécrireCP (2013-2016). Il montre d’abord en quoi il s’agit d’un temps fortement ritualisé, comme souvent en maternelle, en s’appuyant sur le moment de la journée et le lieu où il se déroule, sur le matériel mis en place à cette occasion, sur le discours et les actions et de l’enseignant et des élèves. Il revient aussi sur une dimension non négligeable de ce moment : son rôle dans certains apprentissages, en particulier en français et en mathématiques, ainsi que sa fonction dans le développement de l’autonomie des élèves.

« Telling the day’s date » does not appear in the institutional requirements for the first year in the French primary school system, but it is a teaching phase that is nevertheless often organized by first-year teachers. The article provides a description of how the work on the day’s date takes place in 5 first-year primary classrooms. It is based on a corpus of films from a French research project analyzing teaching practices for the learning of reading and writing at first-year primary level. It first shows how the phase on the day’s date is highly ritualized, as often in kindergarten, in terms of the time of day when and the classroom space where it takes place, of the material used for it, and of the words and actions of the teacher and the pupils. It also points to a significant dimension of this phase : its role in certain learning aspects, particularly for French and mathematics, as well as its function in helping developing student autonomy.