Politzer et la critique du réalisme psychologique. Une lecture épistémologique
Type de matériel :
66
Georges Politzer déplore la tendance des psychologues à prendre leurs idées pour la réalité. On le voit avec la formulation de l’hypothèse freudienne de l’inconscient, ou avec la pseudo-animation des abstractions classiques entreprise par le bergsonisme sous le nom de « durée ». On se propose de relire ces critiques à la lumière de l’épistémologie d’Émile Meyerson qui, le premier, décrivit le réalisme comme un penchant spontané et indéracinable de l’esprit humain.
Georges Politzer deplores the tendency of psychologists to mistake their ideas for reality. It is obvious with the formulation of the Freudian hypothesis of the unconscious, or with the pseudo-animation of classical abstractions undertaken by Bergsonism under the name of « duration ». We aim at reading these criticisms in the light of the epistemology of Émile Meyerson, who was the first to describe realism as a spontaneous and ineradicable tendency of the human mind.
Réseaux sociaux