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Salivary gland cancers are rare tumours comprising a large group of heterogeneous tumours with variable prognoses. Their therapeutic management at a metastatic stage is challenging due to the lack of therapeutic lines and the toxicity of treatments. [177Lu]-PSMA-617 (prostate-specific membrane antigen) is a vectored radioligand therapy (RLT) initially developed to treat castration-resistant metastatic prostate cancer, which has had encouraging results in terms of efficacy and toxicity. Many malignant cells can be treated with [177Lu]-PSMA-617 as long as they express PSMA as a consequence of androgenic pathway activation. RLT may be used when anti-androgen hormonal treatment has failed, particularly in prostate cancer. [177Lu]-PSMA-617 has been proposed in certain salivary gland cancers, although the expression of PSMA is demonstrated by a significant uptake using [68Ga]-PSMA-11 PET scan. This theranostic approach could be a new therapeutic option, warranting prospective investigation in a larger cohort. We review the literature on this subject and offer a clinical illustration of its compassionate use in France with a view to administering [177Lu]-PSMA-617 in salivary gland cancer

Les cancers des glandes salivaires sont des tumeurs rares qui constituent un large groupe de tumeurs hétérogènes avec un pronostic variable. Leur prise en charge thérapeutique à un stade métastatique est difficile en raison du manque d’options thérapeutiques et de la toxicité des traitements. Le [177Lu]-PSMA-617 (prostate-specific membrane antigen) est une radiothérapie interne vectorisée (RIV) initialement développée pour traiter les cancers métastatiques de la prostate résistants à la castration, avec des résultats encourageants en termes d’efficacité et de toxicité. D’autres tumeurs malignes pourraient être traitées à condition qu’elles expriment le PSMA en raison d’une activation de la voie des androgènes. De ce fait, le [177Lu]-PSMA-617 peut être proposé dans certains cancers des glandes salivaires à condition qu’ils expriment à un niveau suffisant le PSMA, ce que l’on peut évaluer par TEP (tomographie par émission de positons), à l’aide du [68Ga]-PSMA-11. Cette même molécule, utilisée pour sélectionner les patients par l’imagerie TEP et pour le traitement par RIV, constitue une approche dite « théranostique » et pourrait être une nouvelle option thérapeutique pour certains cancers des glandes salivaires métastatiques. Nous présentons ici une revue de la littérature sur ce sujet et proposons une illustration clinique de la première utilisation compassionnelle en France du [177Lu]-PSMA-617 chez un patient pris en charge pour un cancer des glandes salivaires.