Recherches sur l’identification des soldats morts au combat
Type de matériel :
- régiments d’infanterie
- identifications
- soldats britanniques
- Bataille napoléonienne
- soldats napoléoniens
- sépulture multiple
- régiments d’infanterie
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- Bataille napoléonienne
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- sépulture multiple
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- infantry regiments
- mass grave
- identifications
- British soldiers
- Napoleonic battle
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During the winter of 2016/2017, an excavation near the hospital of Orthez revealed a vast grave from the Napoleonic period containing 26 soldiers belonging to the two opposing armies and killed during the battle of February 27, 1814 The international recruitment of the pit and the traumas observed, directly linked to the fighting, make it a unique example among the known deposits and linked to the Napoleonic battles. Among the many lines of research offered by this unprecedented deposit in France, the identification of these soldiers is now possible thanks to the confrontation of historical, archaeo-anthropological, genetic and biomolecular data. It is a question of carrying out a real investigation in order to give each skeleton an identity by collecting all the individual data that can be obtained from studies and analyses: age, sex, physical information, geographical origin, environment and identification of the environment in which they grew up. The French uniform buttons discovered in contact with certain skeletons made it possible to identify membership of at least 8 French regiments that took part in the battle of Orthez and to perform an archival analysis of the available registers of the various regiments involved. They contain valuable information on the soldiers who participated in this battle, indicating their complete civil status, precise physical characteristics, the cause of their military “inactivity” (prisoner, wounded or killed), the place and date of death. These exceptional archives bring an additional dimension to the anthropological data. Their confrontation will serve as a repository for genetic data on their geographical origin and their phenotypic characteristics. This interdisciplinary research proves essential in the understanding of this deposit on several counts: the identification of the origin of the soldiers, particularly those discovered without furniture, their care and the treatment of the bodies according to their nationality (biological and military), the composition of the various armies, the recruitment criteria at the end of the First Empire, the attribution or even the mobility of the elements of uniform.
Durant l’hiver 2016/2017, une fouille aux abords de l’hôpital d’Orthez a permis de mettre au jour une vaste fosse d’époque napoléonienne contenant vingt-six soldats appartenant aux deux armées opposées et tués lors de la bataille du 27 février 1814. Le recrutement international de la fosse et les traumatismes observés, directement liés aux combats, en font un exemple unique en France. Parmi les nombreux axes de recherche qu’offre ce dépôt inédit en France, l’identification de ces soldats est désormais envisageable grâce à la confrontation de données historiques, archéo-anthropologiques, génétiques et biomoléculaires. Il s’agit de mener une véritable enquête afin de donner à chaque squelette une identité en recueillant toutes les données individuelles que l’on peut obtenir à partir des études et analyses : âge, sexe, informations physiques, origine géographique, milieu et identification de l’environnement dans lequel ils ont grandi. Les boutons d’uniforme français découverts au contact de certains squelettes ont permis de cibler une appartenance à au moins huit régiments français ayant participé à la bataille d’Orthez et de pratiquer une analyse archivistique des registres disponibles des différents régiments impliqués. Ils renferment de précieuses informations sur les soldats ayant participé à cette bataille, indiquant leur état civil complet, des caractéristiques physiques précises, la cause de leur « inactivité » militaire (prisonnier, blessé ou tué), l’endroit et la date du décès. Ces archives exceptionnelles apportent une dimension supplémentaire aux données anthropologiques. Leur confrontation servira de référentiel aux données génétiques sur leur origine géographique et leurs caractères phénotypiques. Cette recherche interdisciplinaire s’avère primordiale dans la compréhension de ce dépôt à plusieurs titres : l’identification de l’origine des soldats, particulièrement ceux découverts sans mobilier, leur prise en charge et le traitement des corps en fonction de leur nationalité (biologique et militaire), la composition des différentes armées, les critères de recrutement à la fin du Premier Empire, l’attribution ou encore la mobilité des éléments d’uniforme.
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