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This article analyzes the innovation constraints imposed on seafood exporters from emerging countries in the development of eco-labeled products for European markets. By mobilizing a systemic approach to international B2B exchanges and the theory of open sustainability, these dynamics are examined as constrained innovation systems shaped by institutional and economic pressures related to sustainability standards. The open innovation perspective is leveraged to shed light on exporters’ strategic room for maneuver in responding to these requirements. The adopted methodology relies on an exploratory qualitative approach, combining semi-structured interviews with Moroccan seafood exporters and French importers. Additional interviews with experts (auditors, researchers, representatives of professional federations) enrich the understanding of supervision and coordination practices surrounding eco-labeling processes. The objective is to identify the mechanisms generating these constraints and to analyze their effects on exchange processes, in order to evaluate their strategic and organizational implications within a sustainability-oriented logic.

Cet article analyse les contraintes d’innovation imposées aux exportateurs de produits de la mer issus de pays émergents dans le cadre du développement de produits écolabellisés destinés aux marchés européens. En mobilisant une approche systémique des échanges B2B internationaux et la théorie de l’open sustainability, ces dynamiques sont étudiées comme des systèmes d’innovation sous contrainte, façonnés par des pressions institutionnelles et économiques liées aux standards de durabilité. La perspective d’open innovation éclaire les marges de manœuvre stratégiques des exportateurs face à ces exigences. La méthodologie adoptée repose sur une approche qualitative exploratoire, combinant des entretiens semi-directifs auprès d’entreprises exportatrices marocaines et d’importateurs français de produits halieutiques. Des entretiens complémentaires avec des experts (auditeurs, chercheurs, représentants de fédérations professionnelles) enrichissent la compréhension des pratiques d’encadrement et de coordination autour des écolabels. L’objectif est d’identifier les mécanismes générant ces contraintes et d’analyser leurs effets sur les processus d’échange, afin d’en évaluer les implications stratégiques et organisationnelles dans une logique de durabilité.