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Ars longa, vita brevis. Les paradoxes organisationnels au prisme du street art

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : L’objectif de cet article est de renouveler le dialogue entre art et organisation en mettant en lumière le rôle du street art comme révélateur des tensions organisationnelles et de ses paradoxes. Pour comprendre le rôle d’artefact organisationnel d’une œuvre de street art, nous l’analysons en tant que pratique artistique intégrée dans un processus d’institutionnalisation qui met en tension quatre dimensions clés de l’analyse organisationnelle : éphémère/pérenne ; visible/invisible ; individuel/collectif ; improvisation/routines. Ces dimensions font alors écho à quatre logiques paradoxales de l’organisation (Smith & Lewis, 2011) que nous mettons en évidence autour des enjeux de l’apprentissage, de l’appartenance, de la gestion et de l’exécution. Aussi, en partant plus spécifiquement du travail du street artiste Invader, et notamment de son œuvre « Dr House », nous révélons les tensions « à l’œuvre » et « en œuvre » dans les organisations, ce qui nous permet de mettre en lumière trois dimensions clés de l’œuvre comme artefact pédagogique, moteur de l’action managériale et moteur de la méthodologie de recherche en sciences de gestion. Ce travail suggère finalement une meilleure compréhension du déclenchement des paradoxes et de l’accompagnement de la gestion des paradoxes dans les organisations.Abrégé : This article aims to renew the dialogue between art and organization by highlighting the role of street art as a revelation of organizational tensions and paradoxes. In order to understand the role of a street art work as an organizational artefact, we analyse it as an artistic practice integrated in a process of institutionalization that puts in tension four key dimensions of organisational analysis: ephemeral/perennial; visible/invisible; individual/collective; improvisation/routines. These dimensions then echo four paradoxical logics of the organization (Smith & Lewis, 2011) that we highlight around the issues of learning, belonging, management and execution. Also, by starting more specifically with the work of the street artist Invader, and in particular his work ‘Dr House’, we reveal the tensions ‘at work’ and ‘into the work’ in organizations, which allows us to highlight three key dimensions of the work as a pedagogical artefact, a driving force for managerial action and for research in management sciences. This work finally suggests a better understanding of the triggering of paradoxes and the accompaniment of paradox management in organizations.
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L’objectif de cet article est de renouveler le dialogue entre art et organisation en mettant en lumière le rôle du street art comme révélateur des tensions organisationnelles et de ses paradoxes. Pour comprendre le rôle d’artefact organisationnel d’une œuvre de street art, nous l’analysons en tant que pratique artistique intégrée dans un processus d’institutionnalisation qui met en tension quatre dimensions clés de l’analyse organisationnelle : éphémère/pérenne ; visible/invisible ; individuel/collectif ; improvisation/routines. Ces dimensions font alors écho à quatre logiques paradoxales de l’organisation (Smith & Lewis, 2011) que nous mettons en évidence autour des enjeux de l’apprentissage, de l’appartenance, de la gestion et de l’exécution. Aussi, en partant plus spécifiquement du travail du street artiste Invader, et notamment de son œuvre « Dr House », nous révélons les tensions « à l’œuvre » et « en œuvre » dans les organisations, ce qui nous permet de mettre en lumière trois dimensions clés de l’œuvre comme artefact pédagogique, moteur de l’action managériale et moteur de la méthodologie de recherche en sciences de gestion. Ce travail suggère finalement une meilleure compréhension du déclenchement des paradoxes et de l’accompagnement de la gestion des paradoxes dans les organisations.

This article aims to renew the dialogue between art and organization by highlighting the role of street art as a revelation of organizational tensions and paradoxes. In order to understand the role of a street art work as an organizational artefact, we analyse it as an artistic practice integrated in a process of institutionalization that puts in tension four key dimensions of organisational analysis: ephemeral/perennial; visible/invisible; individual/collective; improvisation/routines. These dimensions then echo four paradoxical logics of the organization (Smith & Lewis, 2011) that we highlight around the issues of learning, belonging, management and execution. Also, by starting more specifically with the work of the street artist Invader, and in particular his work ‘Dr House’, we reveal the tensions ‘at work’ and ‘into the work’ in organizations, which allows us to highlight three key dimensions of the work as a pedagogical artefact, a driving force for managerial action and for research in management sciences. This work finally suggests a better understanding of the triggering of paradoxes and the accompaniment of paradox management in organizations.

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