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RésuméAvec le biodroit, de nouvelles branches ont surgi de l’arbre des droits de l’homme visant à en encourager l’extension.L’étoufferont-elles ou peut-on espérer une certaine harmonisation, à défaut d’une unité retrouvée ?Mais surtout, le biodroit n’apporte-t-il pas aux droits de l’homme, dans un contexte post-moderne, des éléments susceptibles d’en altérer substantiellement la philosophie ?Ainsi en est-il du primat donné par la Convention européenne de biomédecine à des valeurs qui, comme la dignité, peuvent être retournées contre la philosophie des droits de l’homme en adoptant la voie d’un moralisme et même parfois d’un ordre moral retrouvé.

With biolaw, new branches have sprouted from the tree of human rights aimed at encouraging its extension.Will they smother it or can we hope for a certain harmonisation, if not a new-found unity?But above all, doesn’t biolaw, in a post-modern context, bring to human rights elements that are likely substantially to alter its philosophy?Thus it is with the primacy given by the European Convention on Biomedicine to values which, like dignity, may be turned against the philosophy of human rights by adopting the way of moralism and even sometimes of a new-found moral order.