L'été 14 : du déficit du pacte trumanien au rollback de l'état providence, la patrie en danger ?
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Est-ce pour commémorer l’été 14 qui préluda aux plus terribles décennies de l’histoire contemporaine ? Ce ne sont que bruits de bottes, dislocation des institutions, nations, états, violence montant entre et au sein de s populations, entre les peuples et leurs « élites ». Des gouvernants dont le point fixe se résume désormais à stigmatiser le populisme et le pessimisme, le manque de confiance du peuple. Ces carences du commun qui seraient constitutives de l’alpha et l’omega des « crises » qui s’enchaînent depuis quarante ans.Cette posture en forme de déni contempteur constitue l’aveu même d’un désemparement des gérants du cadre de nos démocraties occidentales, totalement assimilé depuis 194 5 au pacte trumanien qui promettait le bien-être au plus grand nombre, en échange de l’adhésion au projet géopolitique atlantique. Des promesses dont aucun discours ne peut désormais masquer l’échec, aux « trente glorieuses » ayant succédé les « quarante nécessiteuses » et la dette ne parvenant même plu s à dissimuler que l’échec est définitif : les décennies futures sont obérées par son accumulation et sa dissimulation. Miraculeux muté pacte faustien, nous démontrons que les actuelles promesses d’austérité nécessite raient plusieurs générations pour...échouer à nous déprendre ! C’est le grand secret du cyborg qu’est la « règle d’or », d’or comme le silence.C’est donc l’échec perdurant de gouvernance qui explique la défiance et la dette abracadabrantesque, et c’est l’indispensable destruction de celle-ci qui constitue le danger de rupture de l’ultime acquis du pacte trumanien : la paix. Car si la reprise de droits sociaux aveuglement distribués dont la dette est le nom est susceptible de générer des soulèvements, que les coupables de ces échecs cherchent à l’avenir à substituer le pacte de responsabilité à leur responsabilité du pacte, dans le silence des agneaux, l’est bien davantage. Depuis Caïn et Abel, nous le savons, il est fort dangereux de dénier leVerbe. Prenons garde aux barbares invasions ... de l’intérieur.
Is it to commemorate the 14’s summer, which was a prelude to the most terrible decades of contemporary history, these are just saber rattling, dislocation of institutions, nations, states, violence among populations, between the people and the “elite”. Rulers whose fixed point is now down to stigmatize populism and pessimism, lack of confidence oft he people. These deficiencies that would be the alpha and omega of “crises” perduring for forty years.This posture shaped contemptuous denial is the confession of a désemparement of managers of our Western democracies fully understood since 1945 as trumanien pact, which promised welfare to the greatest number in exchange for support to the Atlantic geopolitical project. No speech can now hide its failure, the « thirty glorious » succeeded the « forty needy » and the debt not reaching to conceal that failure is final : future decades are encumbered by its accumulation and dissimulation. Miraculous mutated Faustian pact, we demonstrate that current austerity would require several generations in order to.. fail to return normal ! This is the great secret of the cyborg named « golden rule », golden as silence.So failure perduring of such a governance explains the mistrust and abracadabrantesque debt, and its indispensable reduction brings the danger of rupture of the ultimate achievements of the trumanian pact : peace. Because if the destruction of social rights blindness distributed whose debt is the name is likely to cause unrest, that the perpetrators of these failures in the future seek to substitute the « pacte de responsabilité » to their responsibility in the pact among the silence of the lambs is more. Since Cain and Abel, we know it is very dangerous to deny theVerb. Be careful of barbarian invasions ... indoor.
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