Le système à kisspeptine : un rôle central dans la modulation de la reproduction et une opportunité thérapeutique
Type de matériel :
- gonadolibérine (GnRH)
- neuropeptide
- kisspeptine
- kisspeptine
- neuropeptide
- gonadolibérine (GnRH)
- kisspeptine
- gonadolibérine (GnRH)
- neuropeptide
- kisspeptine
- gonadolibérine (GnRH)
- neuropeptide
- kisspeptin
- neuropeptide
- gonadotropin releasing hormone (GnRH)
- gonadotropin releasing hormone (GnRH)
- neuropeptide
- kisspeptin
- gonadotropin releasing hormone (GnRH)
- neuropeptide
- kisspeptin
- gonadotropin releasing hormone (GnRH)
- neuropeptide
- kisspeptin
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The discovery of the neuropeptide kisspeptin and of its role in the regulation of reproduction have been a breakthrough in our understanding of the physiological mechanisms mastering this physiological function. Several pharmacological and genetic approaches using animal models have shown that kisspeptin directly stimulates GnRH and consequently gonadotrophins secretion. The two main kisspeptin populations are located in the preoptic area and arcuate nucleus. These populations are the target of the positive and negative feedback of sexual hormones. Due to its central role in the stimulation of GnRH secretion, the effect of kisspeptin has been the focus of clinical studies evaluating its capacity to treat some reproductive pathologies. Promising results have been obtained for in vitro fertilization therapy and for the treatment of hypothalamic amenorrhea. Preliminary studies were also performed in patients affected by the polycystic ovary syndrome and by hypofertility due to type II diabetes. All together, these results show that the modulation of the kisspeptin system is a promising therapeutic opportunity. In the future, thanks to the creation of synthetic molecules capable to palliate some limitation of the endogenous molecules, clinical research based on the modulation of the kisspeptin system will certainly gain momentum.
La découverte du neuropeptide kisspeptine et de son rôle dans la régulation de la reproduction a marqué un tournant dans la compréhension des mécanismes physiologiques qui gouvernent cette grande fonction physiologique. De nombreuses expériences sur des modèles animaux utilisant des approches pharmacologiques et génétiques ont montré que la kisspeptine stimule directement la sécrétion de la gonadolibérine (GnRH) et, par conséquent, celle des gonadotrophines. Les deux principales populations de neurones à kisspeptine sont localisées dans l’aire préoptique et dans le noyau arqué. Ces populations sont la cible hypothalamique du rétrocontrôle positif et négatif des hormones sexuelles. En raison de son rôle clé dans la stimulation de la sécrétion de GnRH, la kisspeptine a fait l’objet d’études cliniques visant à évaluer son potentiel pour traiter certaines pathologies de l’axe reproducteur. Des résultats prometteurs ont été obtenus dans le cadre de la procréation médicalement assistée et dans le traitement de l’aménorrhée hypothalamique. Des études préliminaires ont aussi été réalisées avec des patients atteints du syndrome de l’ovaire polykystique ou d’hypofertilité liée au diabète de type 2. L’ensemble de ces résultats montre que la modulation du système à kisspeptine est une opportunité thérapeutique prometteuse. Dans les années à venir, grâce à la création de molécules de synthèse capables de pallier certaines limites des molécules endogènes, nous verrons sans doute une nouvelle impulsion donnée aux recherches cliniques basées sur la modulation du système à kisspeptine.
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