2

Chronic endometritis (CE) is a persistent inflammation of the endometrium. It is characterized histologically by the presence of plasma cells within the uterine mucosa. The main etiology of CE would be an intrauterine bacterial infection. The gold standard for diagnosis is endometrial biopsy. A simple stain associated with an immunohistochemical examination (immunostaining of plasma cells with syndecan-1 or CD 138) increases the sensitivity of the histological diagnosis. Changes in the endometrial stroma should also be sought on examination of the endometrial tissue. In case of recurrent implantation failure (RIF) in In Vitro Fertilization (IVF) or recurrent pregnancy loss (RPL), the prevalence of CE would be 30 to 40%. Antibiotic treatment allows the cure of an endometrium affected by CE in about 90% of cases. There appears to be an improved chance of live birth with treated and cured CE in patients with a history of RIF and RPL. Finally, there is no scientific data to confirm in 2023 that the uterine microbiota has a negative impact on implantation.

l’endométrite chronique (EC) est une inflammation persistante de l’endomètre. Elle se caractérise histologiquement par la présence de plasmocytes au sein de la muqueuse utérine. La principale étiologie de l’EC serait une infection bactérienne intra-utérine. Le gold standard pour en faire le diagnostic est la biopsie d’endomètre. Une coloration simple associée à un examen immunohistochimique (immunomarquage des plasmocytes par le syndecan-1 ou le CD 138) permet d’augmenter la sensibilité du diagnostic histologique. Des modifications du stroma endométrial doivent aussi être recherchées sur l’examen du tissu endométrial. En cas d’échecs d’implantation répétés (EIR) en fécondation in vitro ou de fausses couches à répétition (FCSR), la prévalence de l’EC serait de 30 à 40 %. Un traitement antibiotique permet la guérison d’un endomètre atteint d’EC dans environ 90 % des cas. Il semble exister une amélioration des chances de naissances vivantes en cas d’EC traitée et guérie chez des patientes aux antécédents de FCSR et d’EIR. Enfin, il n’existe aucune donnée scientifique permettant d’affirmer en 2023 que le microbiote utérin a un impact négatif sur l’implantation.